vendredi 25 novembre 2011

Sans un mot, d'Harlan Coben

Quatrième de couverture :
Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, ils se décident à installer un logiciel de contrôle.
Un jour, un mail inquiétant. Et Adam disparaît. sans un mot...
C'est alors que tout bascule.

"Un excellent cru !" Laurent Fialaix - Questions de femmes
"Ce nouveau roman n'échappe pas à la règle du suspense parfaitement maîtrisé, des rebondissements spectaculaires, des héros crédibles pris dans un étau horrifiant." Tatiana de Rosnay - Journal du dimanche 


Mon avis : L'histoire et les personnages sont sympas, et j'ai été intéressée du début à la fin, mais je suis tout de même un peu déçue. C'est le premier Harlan Coben que je lis, et je ne trouve pas ça aussi passionnant qu'un bon Chattam, ou que Le Concile de pierre de Grangé.
Tout d'abord, j'ai été perdue du début à la fin. On suit au moins neuf personnages ou points de vue en même temps, et il faut à chaque fois un temps d'adaptation pour trouver de qui on parle, car on n'a pas vraiment le temps de retenir le nom des personnages à chaque fois (sauf les personnages de la famille "principale"). D'habitude, j'aime la succession des points de vue de différents personnages, mais là c'est beaucoup trop. Ca laisse une certaine frustration à chaque nouveau changement de point de vue, et la lecture n'est donc pas pleinement agréable.
En plus de cela, une fois le livre refermé, j'ai eu l'impression que la fin était trop facile, trop rapidement classée. Alors que l'auteur nous a laissés dans le noir total (à ce stade ce n'est même plus du flou), et qu'on ne comprenait jamais rien de ce qui se passait, même quand on sait de quel personnage il s'agit.
En résumé, même s'il arrive à nous maintenir en haleine tout au long de l'histoire, l'auteur ne nous met tout de même pas assez dans la confidence. C'est lui qui tient les rennes, et on comprend rapidement que nous ne sommes pas dignes de comprendre avant que lui-même ne le décide.
Je préfère un auteur qui nous laisse dans le suspense tout en essayant de nous mettre dans la confidence, de nous faire comprendre, de nous faire deviner, grâce à des indices, des détails, des révélations. Quitte à nous retourner comme une crêpe à la fin quand on comprend qu'on avait la mauvaise réponse tout du long.
J'avoue avoir été quelque peu "dégoûtée" ici. Cependant, je vais laisser à Harlan Coben encore une ou deux chances de me séduire avant de l'envoyer dans les oubliettes.

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