samedi 26 novembre 2011

Tuer le père, d'Amélie Nothomb

Quatrième de couverture :
"Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur."

Mon avis : J'ai eu du mal à reconnaître Amélie Nothomb pendant la majeure partie de ce livre. Attention, cela ne veut pas dire que je ne l'ai pas beaucoup apprécié, au contraire, juste que cela m'a fait bizarre. Pourtant, sur la fin, on commence à la sentir arriver, comme si elle se réservait, qu'elle se cachait au détour d'une page, pour mieux nous accueillir dans son monde. La fin est bien digne d'elle, et comme d'habitude, elle arrive à nous laisser un léger sentiment de malaise qui n'est pourtant pas si désagréable que ce qu'on pourrait penser.
Oui, j'ai beaucoup apprécié ce livre, malgré des personnages auxquels on ne peut pas s'identifier, ou bien pas totalement, et pour lesquels on n'éprouve même pas forcément une grande sympathie.
Et même si payer 16€ pour un bouquin si court fait un peu mal au cœur, il est appréciable de pouvoir lire un livre simple et rapide entre deux livres plus longs ou complexes. (Ce qui n'est pas le cas pour moi maintenant, ici, tout de suite, dans le cas présent, mais bon, moi je suis fan, donc c'est un autre cas de figure...^^)

vendredi 25 novembre 2011

Le voleur d'ombres, de Marc Lévy

Quatrième de couverture :
Et si l'adulte que vous êtes devenu rencontrait l'enfant que vous étiez ?
 
Enfant, il vole les ombres de ceux qu'il croise... et chacune de ces ombres lui confie un secret.
Malgré lui, il entend les rêves, les espoirs et les chagrins de ceux qu'il aime. Que faire de cet étrange pouvoir... ?

Quelques années plus tard, le "voleur d'ombres" est devenu étudiant en médecine... Est-il encore capable de deviner ce qui pourrait rendre heureux ses proches, comme Sophie avec laquelle il étudie la médecine, ou Luc, son meilleur ami, qui voudrait changer de vie ?
Et lui, sait-il où le bonheur l'attend ?

Amour d'une mère. Inoubliable premier amour. Amour qui s'achève... Amitié longue comme la vie... Le voleur d'ombres est une histoire d'amour au pluriel.

Mon avis : Cela faisait quelques romans que je trouvais que Marc Lévy était de moins en moins bon, de plus en plus "bateau". Mais là, je dois dire "bravo!".
Un petit chef-d'œuvre tout simple et pourtant magique, un peu à la Barbara Constantine. Ce livre est un sourire et une larme. Il est réaliste de joies et de chagrins, et si on ne se retrouve pas dans les évènements, on est forcément touchés par les personnages tellement vrais.
J'avais beaucoup aimé Où es-tu et Sept jours pour une éternité, mais là je me demande si Le voleur d'ombres ne serait pas devenu mon préféré de Lévy.
Ce n'est pas un livre intellectuel ni complexe, et c'est justement pour ça que je vous le conseille. Ca fait du bien de lire une page de vie entre deux bouquins, non?

Un bonheur insoutenable, d'Ira Levin

Quatrième de couverture :
Ira Levin est né à New York, en 1929, où il a fait ses études. Devenu romancier, il a abordé avec un égal bonheur tous les genres : le roman de suspense avec La couronne de cuivre, le fantastique avec son best-seller Un bébé pour Rosemary et l'anticipation avec Un bonheur insoutenable.

L'action de ce livre se déroule dans un futur qui n'est peut-être pas très éloigné. Toutes les nations sont désormais gouvernées par un ordinateur géant, enfoui sous la chaîne des Alpes.
Les humains sont programmés dés leur naissance - du moins ceux qui ont été autorisés à naître - et sont régulièrement traités par des médicaments qui les immunisent contre les maladies, mais aussi contre l'initiative et la curiosité.
Il y a cependant des révoltés. L'un d'eux, surnommé Copeau, va redécouvrir les sentiments interdits et d'abord l'amour. Il s'engage alors dans une lutte désespérée contre ce monde trop parfait, inhumain, qui accorde, certes, le bonheur à tous mais un bonheur devenu insoutenable parce qu'imposé.

Mon avis : Un problème, un seul, mais de taille: c'est lent. Beaucoup trop lent. Du coup, même les rares moments où il se passe quelque chose, on a l'impression qu'il ne se passe rien...
A cela s'ajoute par moment une petite frustration à chaque fois que le personnages revient en arrière dans son évolution. Je n'ai pas pu m'empêcher à chacune de ces occasions de me dire: "Tout ça pour ça...".
Mis à part ça, l'idée, l'histoire et les persos ne sont pas mauvais. Il faut juste pouvoir s'accrocher. Perso, j'ai eu beaucoup plus de plaisir à lire Uglies de Scott Westerfield, et bien sûr Hunger Games.
Je ne conseillerais donc pas ce livre, surtout comme premier roman d'anticipation. Pour les fans du genre, par contre, pourquoi pas.

Sans un mot, d'Harlan Coben

Quatrième de couverture :
Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, ils se décident à installer un logiciel de contrôle.
Un jour, un mail inquiétant. Et Adam disparaît. sans un mot...
C'est alors que tout bascule.

"Un excellent cru !" Laurent Fialaix - Questions de femmes
"Ce nouveau roman n'échappe pas à la règle du suspense parfaitement maîtrisé, des rebondissements spectaculaires, des héros crédibles pris dans un étau horrifiant." Tatiana de Rosnay - Journal du dimanche 


Mon avis : L'histoire et les personnages sont sympas, et j'ai été intéressée du début à la fin, mais je suis tout de même un peu déçue. C'est le premier Harlan Coben que je lis, et je ne trouve pas ça aussi passionnant qu'un bon Chattam, ou que Le Concile de pierre de Grangé.
Tout d'abord, j'ai été perdue du début à la fin. On suit au moins neuf personnages ou points de vue en même temps, et il faut à chaque fois un temps d'adaptation pour trouver de qui on parle, car on n'a pas vraiment le temps de retenir le nom des personnages à chaque fois (sauf les personnages de la famille "principale"). D'habitude, j'aime la succession des points de vue de différents personnages, mais là c'est beaucoup trop. Ca laisse une certaine frustration à chaque nouveau changement de point de vue, et la lecture n'est donc pas pleinement agréable.
En plus de cela, une fois le livre refermé, j'ai eu l'impression que la fin était trop facile, trop rapidement classée. Alors que l'auteur nous a laissés dans le noir total (à ce stade ce n'est même plus du flou), et qu'on ne comprenait jamais rien de ce qui se passait, même quand on sait de quel personnage il s'agit.
En résumé, même s'il arrive à nous maintenir en haleine tout au long de l'histoire, l'auteur ne nous met tout de même pas assez dans la confidence. C'est lui qui tient les rennes, et on comprend rapidement que nous ne sommes pas dignes de comprendre avant que lui-même ne le décide.
Je préfère un auteur qui nous laisse dans le suspense tout en essayant de nous mettre dans la confidence, de nous faire comprendre, de nous faire deviner, grâce à des indices, des détails, des révélations. Quitte à nous retourner comme une crêpe à la fin quand on comprend qu'on avait la mauvaise réponse tout du long.
J'avoue avoir été quelque peu "dégoûtée" ici. Cependant, je vais laisser à Harlan Coben encore une ou deux chances de me séduire avant de l'envoyer dans les oubliettes.

The Bool Thief, de Markus Zusak


Quatrième de couverture:
'Brilliant and hugely ambituous' New York Times
"Extraordinary, resonant, beautiful and angry' Sunday Telegraph
 
HERE IS A SMALL FACT
YOU ARE GOING TO DIE.
 
1939. Nazi Germany. The country is holding its breath.
Death has never been busier.
Liesel, a nine-year-old girl, is living with a foster family on Himmel Street. Her parents have been taken away to a concentration camp.
Liesel steals books. This is her story and the story of the inhabitants of her street when the bombs begin to fall.
 
SOME IMPORTANT INFORMATION
THIS NOVEL IS NARRATED BY DEATH.
 
it's a small story, about:
 
a girl
+
an accordionist
+
some fanatical Germans
+
a Jewish fist fighter
+
and quite a lot of thievery.
 
ANOTHER THING YOU SHOULD KNOW
DEATH WILL VISIT THE BOOK THIEF THREE TIMES.
 
Mon avis: Première originalité: le style et la mise en page, comme on peut le voir dés la quatrième de couverture (que j'ai essayé de rendre au mieux ici).
Seconde originalité: l'histoire est racontée par la mort. Elle nous livre le point de vue de la voleuse de livres, ajoutant régulièrement le sien, qui nous fait réfléchir, et nous permet d'entrevoir l'issue de l'histoire.
Troisième originalité: Encore une histoire prenant place pendant la Seconde Guerre Mondiale, certes, mais, chose rare, nous somme ici dans le monde de l'Allemagne nazie. Et même en plein centre du nazisme. On voit donc évoluer les Allemands nazis, mais aussi les Allemands qui font semblant d'être en accord avec le parti (et qui ne donnent parfois pas bien le change), mais qui n'en pensent pas moins, essayant d'agir en secret pour garder leurs valeurs. Et, chose plus surprenante, on découvre également des Allemands nazis, mais qui restent en même temps des humains, avec leurs qualités et leurs défauts, leur histoire, leur passé, leur fragilité...
Plus de 500 pages de chef-d'œuvre, voilà ce qu'est ce livre. Bravo. C'est absolument magnifique. Horrible mais magnifique. Une petite perle que je conseille vivement.
Par qu'il n'y a pas que les Français et les Juifs qui ont souffert...

La Promesse des Ténèbres, de Maxime Chattam

Quatrième de couverture :
New York, mégalopole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s'oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leurs victimes. Où l'industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse
Au cœur de la cité, le journaliste Brady O'Donnel, dans le sillage de Rubis, femme mystérieuse et envoûtante, entame une enquête à hauts risques. L'enfer lui ouvre ses portes, fidèle à la promesse des ténèbres.

"(...) machiavélique à souhait, le dernier thriller de notre Stephen King français est parfait." Elodie Marillier - Le Point

Mon avis : Malgré une qualité d'écriture et une investigation très intéressantes, je ne conseille pas forcément ce livre. Si vous êtes vraiment (mais vraiment) bien accroché, allez-y, ça vaut le coup, mais sinon, vous n'arriverez pas indemne à la fin. Psychologiquement, ce livre est vraiment très difficile à supporter, surtout en tant que femme. Les atrocités sexuelles subies par les différents personnages (surtout une) sont choquant et on ne s'imagine que trop bien la souffrance et l'humiliation ressenties.
A cela s'ajoute que la fin est atroce. Je ne peux malheureusement en dire plus, de peur de faire trop de spoilers, vous verrez (peut-être) par vous-même.
(Pour ceux qui se demandent où se place ce roman dans l'œuvre de Maxime Chattam, disons que l'éditeur n'est pas très clair, mais je pense que La Promesse des Ténèbres est en réalité un pont (un lien si vous préférez) entre le Cycle de l'Homme et de la Vérité et la Trilogie du Mal)

Le Cycle de l'Homme et de la Vérité, de Maxime Chattam (3 tomes)


Titres des différents volumes :
- Les Arcanes du Chaos
- Prédateurs
- La Théorie Gaïa

Quatrième de couverture du premier tome :
Célibataire parisienne sans histoires, Yael est loin de se douter qu'il existe des secrets qui mettent en danger ceux qui les découvrent. Le jour où des ombres apparaissent dans ses miroirs pour lui parler codes secrets et sectes millénaires, elle se croit folle ou possédée.
Projetée dans un jeu de piste infernal, pourchassée par des tueurs, Yael se retrouve au cœur d'une lutte ancestrale. Des catacombes de Paris aux gorges hantées de Savoie, jusqu'au New York des milliardaires, la vérité ne doit pas survivre.
Qui n'a jamais rêvé de tout savoir sur l'assassinat de JFK ? Sur le 11 septembre ? Et si l'histoire n'était que manipulation ? Quand le diable s'en mêle, la terreur ne fait que commencer...

"En quelques livres, il a prouvé avec éclat que le genre très américain du thriller pouvait faire florès en France."
Le Figaro Littéraire

Mon avis : J'avais lu Les Arcanes du Chaos il y a quelques années, et j'avais été complètement soufflée. Le thriller politisé, même pour quelqu'un qui ne l'est pas (politisé), c'est impressionnant! On est tenu en haleine du début à la fin et on reste choqué au terme du bouquin.
Avant d'aller plus loin, je me dois de préciser que c'est un cycle, et non pas une trilogie. En effet, les histoires sont indépendantes les unes des autres, seul les relie le thème sous-jacent : le mal que chaque homme porte en soi, et les secrets que recèlent la politique.
Ainsi donc, je passe au deuxième livre, Prédateurs. Celui-là est celui qui m'a le moins plu des trois. C'est un excellent thriller, mais moins choquant, moins époustouflant. Par contre, c'est bien gore (âme sensibles donc, s'abstenir). En (très) gros, ça raconte l'enquête menée pendant la guerre sur le terrain pour découvrir le meurtrier qui agit en mettant en scène ses victimes. L'histoire est tout de même bien ficelée, et les personnages et évènements très intéressants. On est tenu en haleine également, et on n'arrête pas de soupçonner tout le monde. La fin ne m'a pas particulièrement satisfaite, mais c'est sans doute juste une question de goûts...
En ce qui concerne La Théorie Gaïa, j'avoue avoir eu besoin de plus de temps que pour les autres pour arriver à vraiment me mettre dedans. Je ne peux pas vraiment vous raconter l'histoire, car même en résumant, j'en dirais sans doute trop. Mais une fois l'intrigue commencée, je n'ai plus pu la quitter. Enfin, si. En partie. En réalité, le roman suit deux histoires parallèles qui s'entrecroisent. Et il y en a une qui est pleine de suspense et d'évènements plus ou moins extraordinaires, alors que l'autre est plutôt le complément d'explications de la première. Mais au final, le livre est tout de même splendide.
Je vous conseille donc vivement ce cycle. Surtout Les Arcanes du Chaos et La Théorie Gaïa, bien que Prédateurs aussi (mais dans une moindre mesure).
Par contre, si vous êtes plutôt sensible, abstenez-vous et ne lisez que Les Arcanes du Chaos.

Hunger Games, de Suzanne Collins (3 tomes)


Titres des différents volumes :
- Hunger Games, I
- Hunger Games, II - L'embrasement
- Hunger Games, III - La Révolte

Quatrième de couverture du premier tome :
Un jeu imposé,
24 candidats.
Seul le gagnant survivra !
Les Hunger Games ont commencé.
Le vainqueur deviendra riche et célèbre.
Les autres mourront...

Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.
Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

"Hunger Games est un livre incroyable.
Je ne pouvais plus m'arrêter de le lire."
Stephenie MEYER

"Impossible de lâcher ce livre ;
c'est comme si votre vie en dépendait."
Stephen KING
 
Mon avis : Magnifique... et horrible à la fois.
J'ai lu les trois bouquins d'une traite, tellement l'histoire est prenante.
Ayant pour habitude de ne plus regarder la quatrième de couverture une fois le livre repéré, je ne me souvenais que du principe, et me demandais donc ce qui allait bien pouvoir se passer (trois éditions successives des Hunger Games?). Mais l'histoire va beaucoup plus loin, et c'est vraiment intéressant à chaque instant.
Côté écriture, j'ai été quelque peu déroutée par la combinaison "1ère personne du singulier + présent", mais même s'il m'a fallu tout de même quelque temps, j'ai fini par m'y faire.
On s'attache dés la première page aux personnages, et c'est pour cela qu'une fois la dernière ligne du dernier tome lu, on se dit que c'est horrible. Je ne vous en dis pas plus.
Sachez juste que si je vous recommande vivement de lire cette merveille au plus tôt, vous n'en sortirez cependant pas indemne. Bon courage!

Questionnaire lecture n°2

 
A quel livre dois-tu ton premier souvenir de lecture ?
Un album jeunesse dont je ne me souviens pas le nom. Une histoire d'oursons qui vont très vite je crois... Ma mère me lisait ça avant de me coucher, mais je trouvais qu'elle le lisait mal, alors je lui prenais le livre des mains, et ça nous faisait rire. Et du coup c'est moi qui lui faisais la lecture.

Quel est le chef-d'œuvre "officiel" qui te gonfle ?
Twilight!!!

Quel classique absolu n'as-tu jamais lu ?
Beaucoup! :-D
Bien qu'ayant essayé Nana, je n'ai jamais lu de Zola, et je ne le ferai sans doute jamais. Par contre, j'aimerais essayer du Jules Verne.

Quel livre aimerais-tu faire découvrir au monde entier ?
A Mélie, sans mélo de Barbara Constantine.
Oh, boy ! de Marie-Aude Murail.
Attention, fragiles de Marie-Sabine Roger.
Et d'autres encore!

Quel livre ferais-tu lire à ton pire ennemi pour le torturer ?
Le Père Goriot de Balzac.

Quel livre pourrais-tu lire et relire ?
Je ne sais pas trop.
Avant c'était les Harry Potter, mais le dernier m'avait mis dans un tel état que je ne me sens plus capable de recommencer...

Quel livre faut-il lire pour y découvrir l'essentiel de ta personnalité ?
Un livre d'Amélie Nothomb, sans doute.
Je ne sais pas trop lequel, peut-être Acide sulfurique...

Quel livre t'as fait verser tes plus grosses larmes ?
Harry Potter and the deathly hallows, alors que je venais de me refaire les six premiers.


Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?
Un seul livre??? Dur... Un gros alors! :-D
Insomnie de Stephen King peut-être.


Quel est selon toi le film adapté d'un livre le plus réussi ?
La ligne verte (Stephen King).

As-tu des manies lorsque tu achètes des livres ?
 J'achète peu de livres ; je les repère sur le net ou par conseil de mes proches, et les commande pour Noël ou mon anniversaire.
Les rares fois où j'achète des livres, je sais ceux que je veux, et je les prends rapidement, de peur de craquer pour d'autres qui ne seraient pas prévus.^^

Le livre te tombe des mains : aller jusqu'au bout ou pas ? 
Non.
Je lis un quart, et si vraiment je n'accroche pas, je passe au suivant (sauf si c'est un bouquin de mes auteurs préférés, auquel cas je vais jusqu'au bout).
En règle générale (je sais qu'il y a des exceptions, comme beaucoup de Stephen King), si quelque chose doit se passer, ça se passera au quart du livre.
Je pars du principe que le temps que je passe sur un livre qui ne me plaît pas est du temps perdu sur un livre qui me plaira.

Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?
 Ça me fatigue un peu. Souvent, je finis par trouver ça long... J'en lis tout de même pas mal, parce qu'en fantastique, il est rare de trouver des livres sans suite, mais j'ai tendance à éviter le plus possible.

Aimes-tu relire ?
 J'aimerais bien, mais j'ai tellement de livres à lire que je ne prends pas le temps d'en relire. J'espère que je pourrai relire ma bibliothèque un jour!

Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu'on a aimé ?
 Pas tous les livres, mais oui. Des livres qui m'ont vraiment touchée, ou bien des auteurs dont j'aime la plupart des livres.

Guerres du Monde Emergé, de Licia Troisi (3 tomes)


Titres des différents volumes :
- Livre I : La Secte des Assassins
- Livre II : Les Deux combattantes
- Livre III : Un Nouveau règne

Quatrième de couverture du premier tome : (ATTENTION, SPOILER POUR CEUX QUI N'ONT PAS TERMINE LA PREMIERE TRILOGIE)
Quarante ans ont passé depuis la défaite du Tyran. Pourtant ses adorateurs n'ont pas disparu : la Guilde -- la secte des Assassins -- continue d'agir en son nom...
A 17 ans à peine, Doubhée est une voleuse redoutable de la Terre du Soleil. Hantée par son passé de tueuse, elle a toujours fui la secte. Mais les Assassins ont déjà décidé de son sort... et lui lancent une malédiction. Pour sauver sa vie, Doubhée doit retrouver celui qui l'a piégée. Même si pour cela elle doit rejoindre la Guilde...

Mon avis : Le monde de Nihal était un monde de chaos ponctué par quelques touches de malheur et quelques autres de bonheurs, dispensées de manière équilibrée afin que la lecture reste réaliste mais agréable.
Le monde de Doubhée est un monde de tristesse sourde et permanente, renforcée par quelques touches de tristesse plus précise et plus profonde. Un peu déprimant...
De la même manière, pour ceux qui espèrent retrouver d'anciens personnages pour savoir ce qu'ils sont devenus, ne vous réjouissez pas trop là-dessus, vous risqueriez de le regretter.
Sinon, de manière générale, le premier tome n'est pas très passionnant et sonne comme une longue introduction à la suite. En effet, les deux autres livres se dévorent facilement, malgré quelques passages un peu longs, et pas mal de choses qui font (trop) penser à la première trilogie ou qui paraissent un peu trop prévisibles.
Ayant lu les deux trilogies à la suite, j'avoue en avoir vite eu assez même en trouvant l'histoire intéressante. Et quand, à la fin, on comprend (et j'ai eu la confirmation dur le net) qu'une troisième trilogie arrivera un jour, on se dit qu'à un moment, il faut savoir passer à autre chose... Du coup j'ai ressenti une certaine frustration à la fin, même si j'avoue que l'auteure s'en est plutôt pas mal sortie en ce qui concerne le devenir de ses personnages.
Sinon, que dire d'autre. Ah oui, Lonerin m'a très vite gonflée aussi! Mais je ne peux en dire plus sans faire de spoiler, donc je m'arrête là.
En résumé, je conseille bien les deux trilogies, mais je déconseille vivement de faire comme moi et de les lire à la suite. Sans pour autant mettre trop de temps entre les deux lectures, car certaines choses méritent de rester en mémoire pour ne pas se retrouver perdu à certains moments.

Le Chat révélé, de Desmond Morris

Quatrième de couverture:
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre chat et que vous n'avez jamais osé lui demander.
Pourquoi ronronne-t-il ?
Pourquoi aime-t-il qu'on le caresse ?
Pourquoi vient-il se frotter sur vos jambes ?
Pourquoi remue-t-il la queue ?
Pourquoi a-t-il les yeux qui brillent dans le noir ?
Comment fait-il l'amour ?
Comment la chatte s'occupe-t-elle de ses chatons ?
Pourquoi joue-t-il avec sa proie avant de la tuer ?
Pourquoi passe-t-il autant de temps à sa toilette ?

Alliant la rigueur scientifique du zoologue et la drôlerie de l'humoriste à la beauté du reportage photographique, Desmond Morris nous dévoile tous les mystères du comportement de notre petit félin.

Desmond Morris est conservateur du département des mammifères au zoo de Londres où il a créé sa propre unité de recherche sur le comportement animal. Observateur tant de l'espèce humaine qu'animale, il est l'auteur du Singe nu et du Bébé révélé mais aussi de nombreux livres sur les animaux, parmi lesquels La Fête zoologique, Le Chien révélé (lauréat du prix 30 Millions d'amis).

Mon avis: C'est le genre de livre que l'on a dans sa bibliothèque sans jamais l'avoir lu, et sans aucune intention de le lire un jour. Mais vu que maintenant, j'ai deux chats à la maison, je me pose parfois certaines questions sur leur comportement, et j'ai donc décidé de me lancer dans la lecture de ce documentaire.
Le principe est simple et agréable: une question = une demi-page à deux pages de réponse. Les questions sont recensées au début de l'ouvrage sous forme de sommaire, et comme ça on a le loisir de picorer à sa guise.
Je n'ai pas lu absolument toutes les réponses, car certaines questions ne m'intéressaient pas. A l'inverse, certaines questions que je me posais n'ont pas trouvé de réponse après lecture de ce livre. Enfin, je me suis rendu compte que j'avais certaines idées préconçues pour répondre aux réactions de mes chats, qui se sont trouvées fausses, ou partiellement fausses à la lecture de ce documentaire.
En résumé, c'est un livre sympa, à ouvrir lorsque l'on se pose une question, ou bien à lire d'une traite tout en sélectionnant les questions qui nous intéressent.
Pour les amateurs de chats, bien sûr, ou bien tout simplement les curieux!

Chroniques du Monde Emergé, de Licia Troisi (3 tomes)


Titres des différents volumes :
- Livre I. Nihal de la Terre du Vent
- Livre II. La mission de Sennar
- Livre III. Le talisman du pouvoir


Quatrième de couverture du premier tome :
Nihal est une jeune fille très étrange : oreilles pointues, cheveux bleus, yeux violets... tout la distingue des autres habitants du Monde Émergé.
Fille d'un célèbre armurier, elle passe son temps à jouer à la guerre avec une bande de garçons.
Mais la nuit des voix plaintives et des images de mort hantent l'esprit de Nihal. Et lorsque le terrible Tyran envahit la Terre du Vent, elle comprend que ses cauchemars sont devenus réalité. L'heure du véritable combat a sonné. Nihal doit devenir une vraie guerrière et défendre la paix, à tout prix. Ses seuls alliés : Sennar, le jeune magicien, et une infaillible épée de cristal noir...

Mon avis : Cette trilogie m'a beaucoup fait penser au Seigneur des Anneaux (Tolkien) , avec une petite touche de Harry Potter (J.K. Rowling) de temps en temps, et un soupçon d'Ellana (Pierre Bottero) dans le premier volume. Un bon mélange en soi, même si cela reste moins bon que les trois saga susnommées.
C'est tout de même une très bonne aventure, à laquelle on a bien du mal à s'arracher, même si, personnellement, je n'ai pas toujours réussi à comprendre Nihal, qui avait parfois des réactions qui m'ont étonnée ou même désespérée. Cependant, à elle et surtout aux autres, on s'attache très vite.
Le plaisir de la lecture est souvent (en tout cas trop à mon goût) gâchée par de petites fautes d'édition ou de traduction, et par de grosses confusions, notamment géographiques (mais également dans les faits), qui m'ont souvent laissée perplexe, obligée de vérifier plusieurs fois le sens de ce qui était écrit par rapport à la carte fournie dans le livre ou à des passages antérieurs.
Quant à la fin, je trouve que, comme dans Harry Potter, l'auteure s'en est plutôt pas trop mal sortie, même si ça paraît un peu trop capillotracté.
C'est tout de même une très bonne trilogie que je conseille vivement! Je vais maintenant me lancer dans la trilogie qui fait suite à cette histoire, en espérant qu'elle sera aussi prenante.

La ligne verte, de Stephen King (6 tomes)

Titres des différents volumes :
- Deux petites filles mortes
- Mister Jingles
- Les mains de Caffey
- La mort affreuse d'Edouard Delacroix
- L'équipée nocturne
- Caffey sur la ligne

Quatrième de couverture du premier tome :
Peut-on encore écrire des romans en épisodes, comme cela se faisait autrefois ? Rédiger dans l'urgence, créer chaque mois le suspense, suivre les réactions de ses lecteurs... Stephen King relève ici le défi !
 
Octobre 1932. Pénitencier d'État, Cold Moutain, Louisiane.
A l'écart des autres, le bloc E.
Celui des condamnés à mort.
L'antichambre de l'enfer.
Au bout du long corridor vert, la chaise électrique, Miss Cent Mille Volts au répugnant baiser...

Sa prochaine victime, John Caffey.
Un géant. Le meurtrier des petites jumelles Detterick. Surpris devant leurs cadavres ensanglantés.
Étrangement absent. Si calme...
Paul, le gardien-chef, l'accueille comme les autres, sans états d'âme...

Et pourtant... L'air est étouffant...
Quelque chose se trame...
Le regard troublant du condamné, les provocations sadiques de Percy Wetmore, une exécution de trop...?

Un rouage va lâcher. Mais lequel ?
Pourquoi ? Et qui manipule Mister Jingles, cette étrange souris trop curieuse et trop savante ?

Le suspense ne fait que commencer...

Mon avis : Très bien, malgré les répétitions (série-feuilleton oblige). Agréable à lire, des personnages attachant ou bien détestables très rapidement, une fin comme il faut.
Par contre, cela m'a paru étrange à lire car je n'ai pas du tout reconnu le style de Stephen King. Mais c'était tout de même une très bonne lecture, que j'avais envie de faire depuis très longtemps. C'est maintenant chose faite, et je vous conseille d'en faire de même!

Adaptation cinématographique : J'ai commencé le livre en étant très imprégnée du film, que j'avais déjà vu plusieurs fois, des années plus tôt (ce film est l'un de mes préférés). Du coup, j'avais tendance à lire le livre comme une adaptation du film, et non le contraire.
A l'exception des passages à la maison de retraite (qui, selon moi, sont loin d'être indispensables), le film suit presque au mot à mot les cinq premiers volumes. Cependant, il prend beaucoup plus de distance quant aux évènements du dernier tome.
Personnellement, j'ai, de manière générale, préféré le film (ce qui est très rare), mais c'est peut-être parce que le film m'avait (et de loin) déjà conquise avant que je me mette dans le livre. Je ne regrette cependant pas d'avoir lu cette grande œuvre, qui apporte tout de même, surtout vers la fin, des détails qui n'apparaissent pas dans le film.

L'intégrale des jurons du Capitaine Haddock - le Haddock illustré, d'Albert Algoud



Quatrième de couverture:
De l'insulte considérée comme un des Beaux-Arts

Puisse le lecteur trouver ici de quoi insulter ses contemporains en s'instruisant.
Qu'élargissant à son tour les limites de la langue, il fasse preuve de la féroce fantaisie du Capitaine.

Albert Algoud

Mon avis: Un nouveau livre pour compléter ma collection de tintinologue, ma foi bien sympathique. On apprend beaucoup de vocabulaire dont les termes nous replongent dans l'univers de ce bon vieux Capitaine, mais que nous n'avons jamais bien compris jusqu'ici.
Les définitions mêlent réalité et fiction (ce qui peut parfois prêter à confusion), et sont tantôt plutôt savantes, tantôt simples d'accès. Malgré ces petites irrégularités parfois malheureuses, c'est tout de même un vrai petit plaisir de dévorer cet ouvrage, agrémenté d'illustrations scientifiques et de cases tirées des albums de Tintin.
A découvrir pour les fans du Capitaine Haddock.

Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom, de Barbara Constantine

Quatrième de couverture:
Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre... Mais comme il a très peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (c'est Joss qui lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention, efface soigneusement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n'était pas passé par là...

Barbara Constantine se partage entre le Berry (près Le Blanc, dans l'Indre), par amour de la campagne (entre autres), Biarritz (pour raisons familiales) et Paris (côté Ivry-sur-Seine), parce que la ville, c'est pas mal aussi (des fois). Elle est scripte et romancière. Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom est son troisième roman, après Allumer le chat et A Mélie, sans mélo, punliés chez Calmann-Lévy.

Mon avis: La bouffée de fraîcheur ressentie à la lecture de A Mélie, sans mélo n'est pas présente ici car il y a beaucoup de chagrin dans l'histoire de ce petit Tom. Cependant, l'histoire est tout aussi touchante. On sourit, on a les larmes aux yeux, parfois les deux en même temps. On passe par tout un tas d'émotions qui nous paraissent naturelles.
On s'attache très rapidement aux personnages. La seule exception est sans doute Joss, qu'on apprend à connaître et à apprécier petit à petit. Tout ce petit monde, qui se regroupe au fil de l'histoire, et bien joli, malgré les malheurs, la pauvreté, les larmes.
Ce livre est un joli trésor à découvrir à tout prix!

Du rêve pour les oufs, de Faïza Guène

Quatrième de couverture:
Il vient te chercher en bas de chez toi dans sa Ford Focus gris métal, [...] il est glamour, ça te plaît, tu l'aimes. Il t'annonce qu'il t'emmène au resto, tiens, ça n'arrive pas souvent. [...] Mais au milieu de ta salade minceur, il t'explique qu'il a rencontré quelqu'un d'autre, que c'est une nana géniale et qu'il s'en va avec elle à Grenoble. [...] Et en passant, on partage l'addition ?
F.G.
 
Ahlème a vingt-quatre ans, toutes sortes de problèmes... Mais, de sa cité d'Ivry à son Algérie natale en passant par les cafés parisiens, elle ne peut s'empêcher de promener un regard amusé sur ceux qui traversent sa vie.
Ces "oufs" qui la font rire...
Par l'auteur de Kiffe kiffe demain.
 
Sa langue créative, mélange de verlan, de phrases châtiées et de proverbes africains de Tantie Mariatou, fait d'elle un porte-parole efficace, mais aussi un auteur à part entière.
Anne Berthod, L'Express
 
Mon avis: J'avais lu Kiffe kiffe demain, et, même si je ne me souviens plus de l'histoire, je me rappelle avoir beaucoup ri.
Celui-là donc, m'a pas mal déçu. J'ai ri à quelques moments, mais mon impression générale n'est pas géniale. C'était peut-être un peu trop militant à mon goût...

Twilight, de Stephenie Meyer (4 tomes)

Un article un peu particulier, qui est en fait le résultat d'un devoir sur table pendant un cours de littérature contemporaine, où l'on devait faire une critique (positive ou négative) d'un livre de notre choix. Pour ma part, j'ai enfin pu m'en donner à cœur joie en ce qui concerne la tétralogie de Stephenie Meyer.

"Suite à l'engouement suscité par la tétralogie qui a lancé la carrière littéraire de Stephenie Meyer, nous avons décidé de nous atteler à cette lecture, qui, il faut l'avouer, est plutôt décevante. Retour sur la série des Twilight.
Nous traiterons ici de la série dans son ensemble, en laissant cependant de côté le dernier volume, Révélation, dont la qualité est moins contestable.
Commençons par étudier les titres français, qui révèlent déjà deux des gros problèmes de la tétralogie : la traduction et la prévisibilité.
Alors que les titres anglais (Twilight, New Moon et Eclipse) sont plutôt subtils quant à ce qu'ils révèlent de l'histoire, les titres français sont on ne peut plus explicites. Le tome 1, Fascination, rapporte la fascination qu'un jeune homme suscite chez une jeune femme. Soit, si on ne connaît pas du tout l'histoire, on ne peut pas le deviner, ou en tout cas en être sûr. Cependant, après la lecture de ce volume, lorsqu'on ouvre le second volet et que l'on voit le titre Tentation, on se doute bien qu'un autre jeune homme irrésistible va faire son apparition de la belle (qui s'appelle Bella, soit dit en passant). De même dans le livre suivant, Hésitation ; on s'imagine déjà la jeune femme essayant de choisir entre les deux.
A dire vrai, l'histoire aurait pu être originale. Les thèmes de base : les vampires et autres bêtes de l'ombre et l'amour impossible, ne sont pas nouveaux, mais sont pourtant amenés sous un angle novateur, ne serait-ce qu'en les associant dans un monde moderne. S'ajoutent à cela les faits que les vampires sont représentés d'un point de vue positif, et que l'amour est interdit non pas pour des raisons religieuses, sociales, etc, mais simplement à cause d'un danger mortel.
Pourtant, l'histoire se résume à une série de clichés. Je vous laisse juger par vous-mêmes.
Bella, à la suite du remariage de sa mère, décide de venir vivre chez son père, qu'elle connaît peu, dans une ville où il pleut toujours. Ses relations avec son père sont difficiles, et son intégration au lycée n'est pas fulgurante. Un jour, son regard tombe sur le garçon le plus beau du lycée, Edward, et c'est le coup de foudre. Quelques jours plus tard, alors qu'il avait réussi à cacher son secret pendant des années, Edward se retrouve obligé de le dévoiler à Bella. Il s'avère que ce jeune homme fait partie d'une famille de gentils vampires qui ne se nourrissent que de sang d'animaux afin de pouvoir vivre paisiblement parmi les humains, et non pas caché au fond d'un cercueil. S'ensuivent amour réciproque mais impossible, secrets, courses-poursuites avec d'autres vampires, kidnapping, loups-garous, et d'innombrables dangers pour Bella.
S'il n'y avait que ce problème de prévisibilité, l'histoire en resterait sans doute sympathique à lire. Malheureusement, à cela s'ajoute la pauvreté des personnages stéréotypés qui n'évoluent pas.
Bella restera durant les trois premiers livres l'adolescente têtue et aveuglément amoureuse qui dit assumer ses responsabilités alors qu'elle ne le fait pas. De la même manière, elle ne sent jamais arriver un danger, pourtant prévisible au vu de la situation ou de ses actes. A force de fréquenter des vampires et donc d'être sujette à la peur et au danger, on pourrait croire qu'elle évoluerait, mais ce n'est absolument pas le cas.
Son père, Charlie, n'apprend rien non plus de ses relations avec elle, et n'arrive donc pas à les éliminer.
Et la liste pourrait être longue.
Parlons maintenant de la forme, et donc de la langue.
Tout d'abord, l'édition est loin d'être parfaite. Quelques énormités orthographiques et syntaxiques parcourent les pages de cette tétralogie, et il y a même un tome dans lequel il manque une ligne.
Nous avons déjà parlé de la traduction en ce qui concerne le titre ; mais même dans le texte, elle contient certaines absurdités qui gênent parfois la compréhension de la situation.
Cependant, même sans parler de traduction, l'écriture reste très simple, trop simple. On lit des phrases inutiles, des explications insignifiantes, comme si l'auteure avait trop voulu en faire.
C'est ici une qualité d'écriture qui n'est même pas de niveau populaire, mais bien de niveau enfantin.
De manière générale, cette série n'est pas un chef-d'œuvre, même si la lecture peut en être agréable pour un public adolescent.
Cependant, il est à noter que la qualité générale s'améliore légèrement au fil des volumes. C'est surtout le cas dans le dernier tome, Révélation (Breaking Dawn), qui présente une situation originale, des personnages plus évolués et moins stéréotypés, et une écriture plus mature.
On voit donc bien l'évolution de l'écriture de Stephenie Meyer, qui, comme le laissait présager ce dernier opus, a sorti par la suite une œuvre beaucoup plus mature, et d'une qualité bien meilleure : Les Âmes Vagabondes (The Host)."

Le Concile de pierre, de Jean-Christophe Grangé

Quatrième de couverture:
Un enfant venu du bout du monde dont le passé mystérieux resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite.
Une femme prête à tout pour le sauver. Même au prix le plus fort.
Un voyage hallucinant jusqu'au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de pierre : celle du combat originel, quand l'homme, l'animal et l'esprit ne font plus qu'un. Tous prêts à l'apocalypse.

Avec ses deux premiers romans, Jean-Christophe Grangé avait déjà stupéfié jusqu'aux plus grands maîtres américains (450 000 ex. vendus en France, 20 traductions dans le monde entier) et provoqué l'enthousiasme des cinéastes : productions internationales et budgets records pour les adaptations des Rivières Pourpres et du Vol des cigognes.
Le Concile de pierre va encore plus loin. Il "explose" littéralement les limites du thriller traditionnel.
 
Mon avis: Un très bon thriller, qui nous tient rapidement, et jusqu'à la fin, en haleine. Un soupçon de surnaturel (ou presque) pour pimenter l'expérience.
La fin est peut-être un peu rapidement expédiée, mais pas bâclée pour autant.
Non, vraiment, j'ai beaucoup aimé!

Amies à vie, de Pierre Bottero

Quatrième de couverture:
Brune a treize ans et partage tout son temps entre le collège et ses copines. Pourtant, il lui manque une véritable amie. Celle à qui l'on raconte ses joies et ses peines. Un jour, Sonia arrive en classe. Brune comprend tout de suite qu'elle sera cette amie dont elle rêve. Mais Sonia cache un lourd secret. Brune décide d'aider son amie... pour la vie !

"J'ai regardé Sonia dans les yeux et j'y ai lu tout ce qu'elle avait si souvent entendu, tout ce qui était si vain que cela finissait par sonner faux.
- On va s'en sortir, je te le jure !"

Mon avis: Un joli petit roman sur l'amitié, adressé à des pré-ados ou ados, mais pourtant très bien écrit (normal, Bottero!), que je conseille à ceux qui ne sont pas dérangés à l'idée de lire des livres jeunesse.

Soldat Peaceful, de Michael Morpurgo

Quatrième de couverture:
Il s'appelle Tommo. Il n'a que dix-sept ans mais il a déjà vécu bien des choses, des joyeuses et des plus tristes. Il a passé une jeunesse heureuse avec sa mère et ses frères à la campagne, même si la vie n'était pas toujours facile. Mais tout a changé lorsqu'il est parti pour la guerre avec son grand frère Charlie. Cette nuit, Tommo ne veut surtout pas dormir, il veut penser à lui, à eux, à leur vie passée. Parce que demain, au petit matin, son existence va basculer pour toujours. Il veut profiter pleinement de ces dernières heures pour se souvenir, pour ne jamais oublier que rien n'est plus beau que l'amour et la fidélité, que rien n'est plus terrible que l'injustice et la guerre...

Un livre inoubliable qui retrace avec justesse l'histoire d'une famille modeste et heureuse, soudain prise dans la tourmente de la Première Guerre mondiale et dont le destin bascule tragiquement. Un grand moment d'émotion.
 
Mon avis: J'ai eu une longue période de lectures sur la Seconde Guerre Mondiale, et pourtant je n'arrive pas à me souvenir avoir jamais lu un livre sur la première.
Ce livre est simple et touchant, et nous montre l'injustice de la guerre, en nous donnant un point de vue qui n'est pas "Ouh, les vilains allemands!". L'histoire essaie plutôt de nous démontrer que les méchants n'étaient pas tous du même côté, ce qui change un peu de l'image que l'Histoire a construite.
Concernant l'écriture, elle est simple et fluide puisqu'elle s'adresse à un jeune public. Elle n'est pas trop enfantine pour autant, et un adulte ne se sent donc pas perdu ni ennuyé à la lecture.
Un bon petit livre donc, que je conseille aux petits et grands!

Change of heart, de Jodi Picoult

Quatrième de couverture:
Your daughter needs a new heart.
The only match comes from a murderer.
WHAT WOULD YOU DO?

June has survived what no mother should face. Twelve years ago, her husband and young daughter were murdered. For the sake of her unborn child, she managed to carry on living.
But now whe faces losing a second daughter. Claire has a heart defect, and unless they find a donor soon, she will die.

When a match is offered, it seems like a miracle. Until June learns that the new heart will come from the man who killed Claire's sister. She thought she would do anything to keep her child alive. But how can she give her daughter the heart of a murderer?

'Swith off your phone before you settle down with this page-turner... It's utterly gripping' Eve

'True to form, Picoult keeps you guessing to the end in this morality tale... an edge-of-your-seat thriller' Sunday Express

Mon avis: Mon avis est assez partagé sur celui-là.
Tout d'abord, en lisant la quatrième de couverture, on a l'impression que le livre va se focaliser sur la mère et sa fille, alors qu'en réalité l'histoire est centrée sur le meurtrier, son avocate et son prêtre.
Et justement, le mot "prêtre" est le problème ici. Ce personnage est très intéressant, et la religion est un aspect important de cette histoire, mais était-il besoin qu'elle soit si présente? Tout cet aspect de "messie", est loin d'être indispensable ici, et j'ai même trouvé que ça alourdissait l'histoire. L'importance de cet aspect va décroissant, jusqu'à ce qu'on l'oublie presque, un peu comme si toute cette partie avait été rajouté afin que le livre fasse plus de 400 pages.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé l'histoire, même si elle n'était pas fixée sur les personnages auxquels je m'attendais. Au contraire, d'ailleurs, ça change un peu. Malheureusement, ce trop-plein de religion m'a grandement gâché le livre, et je trouve cela vraiment dommage.
Malgré tout, j'aime toujours autant l'écriture de Jodi Picoult, et surtout le fait qu'encore une fois, on a tour à tour l'histoire racontée du point de vue d'un certain nombre des personnages.

Les enfants des autres, de Torey L. Hayden

Quatrième de couverture:
A sept ans, Boo, un petit garçon ne sait pas parler ; au même âge, Lori ne peut apprendre à lire suite aux mauvais traitements infligés par son père ; Tomaso, dix ans, est asocial : il a vu sa belle-mère tuer son père et son frère à coups de fusil ; Claudia, douze ans, doit quitter son école lorsqu'on découvre qu'elle est enceinte...
Une célèbre psychologue, éducatrice hors pair, a recueilli ces quatre enfants inadaptés pour leur donner l'amour et la compréhension qu'ils n'ont jamais connus.
Un témoignage passionnant, riche de vérité et d'enseignement.

Mon avis: Encore un témoignage poignant de Torey L. Hayden, beaucoup plus défaitiste que L'enfant qui ne pleurait pas. Un livre très dur, surtout quand on se rend compte, assez rapidement, que l'espoir n'est pas possible dans cette (ces?) histoire(s).
Les personnages sont toujours aussi attachants, d'autant plus quand on sait qu'ils sont réels. Cependant, contrairement à l'histoire précédente que j'avais lue d'elle, j'ai souvent eu du mal à comprendre le personnage de Torey. Je n'ai pas reconnu la même femme déterminée que dans L'enfant qui ne pleurait pas, et cela m'a un peu déçue. Pourtant, j'ai bien conscience qu'elle n'est qu'humaine, et que je n'aurais sans doute pas fait mieux devant ce système complètement injuste.
Ce livre est dur, je le conseille seulement si vous avez le coeur bien accroché.
Et j'avoue, le dernier paragraphe a failli me faire pleurer.

A Christmas Carol, de Charles Dickens


Quatrième de couverture:
'It has it all: a spooky ghost story, a heartwarming redemption and a great plot with a satisfyingly happy ending.' The Times
 
Ebenezer Scrooge is unimpressed by Christmas. He has no time for festivities or goodwill toward his fellow men and is only interested in money. Then, on the night of Christmas Eve, his life is changed by a series of ghostly visitations that show him some bitter truths about his choices. A Christmas Carol is Dikens' most influencial book and a funny, clever and hugely enjoyable story.
 
Mon avis: Cette édition inclut également The Chimes et The Haunted Man, mais je n'ai eu le courage que de lire A Christmas Carol.
C'est encore un classique (on ne peut pas dire que je n'essaie pas de m'y mettre), donc mon avis n'est pas très objectif.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. A vrai dire, j'y suis quand même arrivée, mais seulement à la fin, ce qui est un peu dommage.
J'avais vu le film de Disney, et il ne m'avait déjà pas énormément plu. De plus, déjà dans l'animation, j'avais trouvé l'anglais dur à comprendre, et il en a été de même dans le bouquin. Peut-être n'aurait-il pas été si difficile de me mettre dedans si je l'avais lu en français, mais vu l'importance de cette oeuvre de Dickens dans la culture anglaise, je me devais de le lire en anglais.
Je conseille donc ce livre à ceux qui aiment les contes avec une jolie morale, les classiques, ou qui ont aimé le film. Et puis sans doute aux autres aussi ; même si je n'ai pas aimé, je reconnais que c'est tout de même une belle œuvre.
  
Adaptation cinématographique : Vu que je n'ai pas exactement tout compris ni à l'un ni à l'autre, et que j'ai lu le livre après avoir vu le film d'animation, mon avis n'est sans doute pas des meilleurs, mais j'ai trouvé que l'adaptation était vraiment pas mal et plutôt complète. En même temps, vu que le livre ne fait qu'une centaine de pages, c'est sans doute assez aisé de le respecter. Enfin, je dis ça, je ne suis pas réalisatrice non plus, donc en fait j'en sais rien! :-D

La fille de papier, de Guillaume Musso

Quatrième de couverture:
"Trempée jusqu'aux os et complètement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d'une nuit d'orage.
- D'où sortez-vous ?
- Je suis tombée.
- Tombée d'où ?
- Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi !"

Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d'inspiration, voit surgir dans sa vie l'héroïne de ses romans.
Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s'il arrête d'écrire. Impossible ? Et pourtant...
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s'entremêlent et se bouscule dans un jeu séduisant et mortel...

Une comédie vive et piquante.
Un suspense romantique et fantastique.
Quand la vie ne tient plus qu'à un livre !
 
Mon avis: Du Guillaume Musso, donc toujours aussi magique et touchant. On retrouve même quelques personnages de ses anciens romans qui font un passage éclair.
Par contre, j'avoue n'avoir eu aucune surprise en lisant ce livre, qui est plutôt prévisible dans son ensemble. J'ai donc été un peu déçue, quand le résumé promettais une histoire originale.
Quant à la relation entre Milo et Tom, j'ai eu comme une impression de déjà vu par rapport à l'un de ses anciens livres (je ne me souviens plus lequel), non?
Ah, et j'ai également mis du temps à m'habituer au passage de l'écriture de la première personne à la troisième.
J'ai donc beaucoup aimé en tant que fan de Guillaume Musso, mais si vous aimez les livres qui vous surprennent, ce n'est sans doute pas le meilleur à lire. Je le conseille tout de même aux amateurs d'histoires d'amour un peu originales.

Teach with your heart: Lessons I learned from the Freedom Writers, d'Erin Gruwell

Quatrième de couverture:
"Gruwell is simply magical when it comes to inspiring people to action." --Los Angeles Times

Author of the #1 New York Times Bestseller The Freedom Writers Diary

A GLAMOUR MAGAZINE HERO OF THE MONTH
"Ms. G., as the kids called her, embraced a concept that has been lost in modern life: writing can make pain tolerable, confusion clearer, and the self stronger." --Anna Quindlen, winner of the Pulitzer Prize and author of the #1 New York Yimes bestseller Rise and Shine

"Erin is a true inspiration and an example of the extraordinary difference one person can make in the world. She continues to transform the lives of students across the country through her work and The Freedom Writers Foundation." --Hilary Swank, two-time Academy Award winner

In this passionate, poignant, and deeply personal memoir and call to arms, Erin Gruwell, the dynamic young teacher who nurtured a remarkable group of high school students from Long Beach, California, who called themselves the Freedom Writers, picks up where The Freedom Writers Diary--and the hit movie The Freedom Writers--left off and brings the reader up to date on where the Freedom Writers are today. Including their unforgettable trip to Auschwitz, where they met with Holocaust survivors; their tour of the attic of their beloved Anne Frank; and their visit to Bosnia with their friend Zlata Filipovic, Teach With Your Heart chronicles what happened with the Freedom Writers as they made their way through college and beyond. Along the way, Gruwell includes lessons for parents and teachers about what she learned from her remarkable band of students as she traveled through the emotional peaks and valleys on the front lines of our nation's educational system. A mesmerizing story of one young woman's personal odyssey and of her remarkable ability to encourage others to follow in her footsteps, Teach With Your Heart is marked by the enviable radiance and irrepressible force of nature that are Erin Gruwell and her unbelievable determination to ensure that education in the United States truly meets the needs of every student.

ERIN GRUWELL and the Freedom Writers have received many awards, including the prestiguous Spirit of Anne Frank Award, and have appeared on The Oprah Winfrey Show, Primetime, Good Morning America, and The View, to name a few. Erin Gruwell is also a charismatic motivational speaker who spreads her dynamic message to students, teachers, and businesspeople around the world. She leads the nonprofit Freedom Writers Foundation and lives in Southern California.
 
Mon avis: Ce livre est un magnifique complément au Freedom Writers Diary. J'avais peur que ce soit trop "académique", mais non. J'avais peur que ça fasse un peu trop répétition après le premier livre, mais non. Il y a juste, vers la fin, la partie un peu politique qui m'a dérangée. En dehors de ça, c'est vraiment un beau livre rempli d'émotions. Et le final est juste sublime.
Malheureusement pour certains d'entre vous, comme le premier, il me semble bien qu'il ne se trouve qu'en anglais.