dimanche 21 avril 2013

Où on va, papa ?, de Jean-Louis Fournier

Quatrième de couverture:
Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais parlé de mes deux garçons. [...] Aujourd'hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j'ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité. [...] Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien. J'espère quand même que, mises bout à bout, toutes leurs petites joies auront rendu le séjour supportable.
J.-L. F.
Cette longue lettre d'amour, légère et touchante, ne trouvera jamais ses destinataires.
C'est une chance de la lire à leur place.
Camille Tenneson, Nouvel Observateur
Une remarquable leçon de vie, sans mélo ni pathos.
Marianne Payot, L'Express
Prix Femina 2008
Mon avis: Un sujet tabou traité avec beaucoup de tendresse mis également de l'humour, parfois (souvent) noir, mais toujours tout en douceur. Un livre court mais qui nous envoûte dès la première page, dès les premiers mots, nous arrachant parfois une larme à l'œil, parfois un sourire, mais sans pour autant basculer dans la dérision ou dans le pathos.
Un moment de lecture intense, que je vous conseille vivement !

Le voleur d'éternité, de Clive Barker

Quatrième de couverture:
C'est une maison extraordinaire, qui semble là juste pour permettre à Harvey et à ses nouveaux amis de s'amuser. Un lieu où tous les jours sont fête. Tout y est magnifique, jusqu'au moment où l'on cherche à s'en évader et où le rêve se transforme en un terrifiant cauchemar.

Écrit et illustré par l'auteur des célèbres : "Livres de sang", "Le jeu de la damnation", "Secret show".

Mon avis: Je ne me souvenais plus du tout de celui-là, ni l'histoire ni le sentiment que j'en avais eu, et ma foi c'est un bon petit roman d'épouvante pour enfants. Il met un peu de temps à se mettre en place, mais pas trop, donc c'est très bien !

Cuisine sanglante, de Minette Walters

Quatrième de couverture:
"D'où provenait la fascination qu'exerçait Olive Martin ? Du spectacle grotesque de son mètre cinquante-cinq pour quelque cent vingt kilos ? De sa sinistre notoriété ? De la répulsion qu'elle inspirait ? Elle avait débité sa mère et sa sœur en morceaux qu'elle avait rassemblés sur le sol de la cuisine en une composition abstraite sanguinolente. L'énormité du crime, jointe à l'impression terrifiante que sa silhouette apocalyptique avait produite sur les membres du tribunal lui avaient valu une condamnation à perpétuité. Le crime mis à part, ce qui rendait son cas exceptionnel c'est qu'elle avait plaidé coupable et même refusé de répondre."
Dès sa première rencontre avec Olive Martin, Rosalind Leigh, qui a accepté d'écrire un livre sur elle, a le sentiment que la meurtrière obèse n'est pas coupable. Mais alors pourquoi ces aveux ? Qui protège-t-elle ? Et pourquoi ?
 
Mon avis: L'histoire est intrigante, tout comme le personnage d'Olive Martin, et c'est pour ça que je suis allée au bout, mais pour le reste... Les autres personnages sont inintéressants, voire énervants, tout comme l'histoire secondaire. Quant à la fin, personnellement, je me suis dit, "Moui, tout ça pour ça...". Malgré tout, l'écriture est agréable, mais je me suis tout de même sentie déçue ; j'ai eu l'impression en fermant le bouquin que c'était une perte de temps.
C'était la deuxième fois que je tentais du Minette Walters, et si j'ai préféré celui-là, le bilan est tout de même négatif...