samedi 25 mai 2013

Ecran total, de Christophe Léon

Quatrième de couverture:
Dans cette famille, c'est le fils le plus raisonnable. L'achat d'un grand écran plat va transformer ses parents en spectateurs complètement accros à la télé, jusqu'à tout oublier de la vraie vie...

Mon avis: Ce petit roman est sympa, quoiqu'un peu frustrant à mon goût ; disons que ça aurait pu faire un excellent premier chapitre pour un roman plus long. Mais après tout, c'est un peu le principe de la collection, donc bon... ça plaira aux jeunes qui n'aiment pas les gros pavés!
En tant qu'adulte, j'ai trouvé que le sentiment premier en voyant ce qui se passe est plutôt négatif, c'est-à-dire de l'inquiétude, de la tristesse, de la colère, de la pitié, etc. Mais le final prend tout ça à contre-courant, et finalement on garde une impression plutôt comique, et les jeunes pourront ensuite s'imaginer ce qu'ils veulent pour les évènements à suivre!

Brunhilde d'en face, d'Ingrid Thobois

Quatrième de couverture:
Brunhilde, la petite dernière, est une enfant précoce, très douée à l'école.
Quand une deuxième Brunhilde s'installe dans la maison d'en face, elle aussi quatrième fille de la famille, les deux voisines deviennent amies.
Mais si elles portent le même prénom, les deux filles sont bien différentes.

Mon avis: En toute honnêteté, je pense avoir loupé le message implicite ici. Je n'ai pas bien compris ce qui se passait en réalité, ni à quoi tout cela menait, mais je pense que c'est parce que je n'étais pas réceptive, ou bien parce que le sujet ne me parlait pas spécialement...
Donc je m'abstiens de tout jugement, même subjectif comme le sont la plupart du temps mes "critiques". A vous de voir ce que vous en pensez (et accessoirement, si vous pouviez m'expliquer...)!

Le Royaume de Kensuké, de Michael Morpurgo

Quatrième de couverture:
Le 10 septembre 1987, Michael embarque avec ses parents et leur chienne, Stella, sur un voilier pour faire le tour du monde. Ils s'arrêtent, parfois, pour de fabuleuses escales, Afrique, Amérique, Australie, jusqu'au jour où survient un terrible accident. Le jeune garçon se retrouve échoué, avec sa chienne, sur une île déserte perdue au milieu du Pacifique. Va-t-il pouvoir survivre, affamé, menacé par toutes sortes de dangers ? Reverra-t-il jamais ses parents ?
Un matin, alors que l'épuisement le gagne, Michael trouve auprès de lui un peu de nourriture et d'eau douce. Il n'est pas seul...
 
"Une incroyable aventure qui vous transporte au bout du monde, un merveilleux roman d'apprentissage." Je Bouquine
 
"Une très belle histoire d'amitié, de sagesse et d'humanité. A mettre surtout entre toutes les mains." Télérama

PRIX SORCIÈRES DU ROMAN 2001
PRIX LIRE AU COLLÈGE 2001
PRIX TAM-TAM JE BOUQUINE 2001
décerné par un jury d'enfants

 
Mon avis: Quel roman magnifiques, aussi bien pour les petits et pour les grands, sincèrement, j'ai passé un très agréable moment, et les illustrations de François Place s'accordent merveilleusement à ce récit sur l'amitié avant tout, mais aussi sur les conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, et également sur le passage à l'âge adulte, quelque part...
C'est une lecture rapide qui fait du bien, qui fait pleurer aussi, et que je conseille à tous!

dimanche 19 mai 2013

Mon bel oranger, de José Mauro de Vasconcelos

Quatrième de couverture:
A cinq ans, Zézé a tout appris seul : la lecture, les grossièretés de la rue, les trafics de billes, les tangos pleins de sentiments du marchand de chansons.
Tout le monde le bat, sauf sa sœur Gloria. Ange ou diable, il a un secret dans le cœur : un petit pied d'oranges douces, le seul confident de ses rêves, qui l'écoute et lui répond.
 
Mon avis: Après une soixantaine de pages, je n'étais toujours pas emballée, mais mon chéri m'a dit que sisi, il était merveilleux ce livre ; je suis donc allée au bout.
Alors, premièrement, je n'ai pas été emballée pendant la plus grande partie du bouquin, sans bien comprendre vraiment pourquoi. Peut-être avant tout parce que j'ai mis beaucoup de temps à savoir qui est qui, et de repérer les liens entre les personnages.
Ensuite, le majeur problème est que ça m'a donné cette impression que certaines œuvres donnent parfois, c'est-à-dire un sentiment d'acharnement sur un personnage, en l'occurrence Zézé. Et c'est le genre de choses qui me gonflent carrément.
En fait, là, ce qui m'a convaincue, c'est le fait que c'est tiré de l'histoire réelle de l'auteur, donc le sentiment d'acharnement est dû au sort, au destin, ou a qui vous voudrez, mais pas à l'auteur.
Et à vrai dire, j'ai quand même pleuré à la fin, donc c'est que ça m'a tout de même touchée. Mais j'ai toutefois eu du mal à comprendre si, à la fin, Zézé avait raison, ou bien s'il se faisait des idées, et du coup ça m'a un peu gâché l'émotion, si je puis dire.
En résumé, je suis plutôt déçue, mais je ne dis pas pour autant que c'est un mauvais bouquin, ce n'était juste pas à mon goût.

Les fantômes de la Côte-aux-Pins, de Suzanne de Arriba

Quatrième de couverture:
Paul, qui a treize ans, et Marie-Line, sa grande sœur, débarquent un jour à la Côte-aux-Pins. La petite maison de contes de fées qu'ils habitent va devenir, au fil des mois, le théâtre d'évènements bien étranges.
Tout commence le jour où ils rencontrent un jeune homme qui vit torse nu, a peur du feu, et ne sait dire qu'un seul mot : "Angélique". Un jeune homme fort bizarre, qui effraie les chats, les oiseaux, et... semble bien passer à travers les murs !
 
Mon avis: Un roman sur les fantômes tout en douceur et en tendresse, dans lequel ils ne sont jamais vraiment une menace. Des personnages attachants, et un final vraiment sympa!
Seul petit bémol: un vocabulaire un peu suranné, peu usité, et sans doute trop compliqué pour un jeune public. (Comment ça, ma phrase est un peu "hypocritico-ironique"?^^)

Black blues, de Sharon G. Flake

Quatrième de couverture:
A l'adolescence, rien n'est plus dur que la différence. Maleeka, avec sa peau qu'elle juge trop noire et ses habits démodés, en sait quelque chose. Alors pour être comme tout le monde, elle fréquente la bande de Charlese. Une étrange amitié qui se paie à coups de devoirs pour la chef. Maleeka s'accommode du mépris et des menaces parce qu'être seule, c'est encore pire.
Désorientée, en mal d'amour, la jeune fille parviendra-t-elle à surmonter ses tourments ?
Sharon G. Flake travaille à l'université de Pittsburg aux Etats-Unis. Dans son premier roman, elle évoque, à travers des images portées tout à la fois par la violence et l'espoir, l'univers conflictuel des adolescents en quête de leur identité.
 
Mon avis: Ah, moi, les histoires de profs qui changent la vie de leur élèves, ça me touche toujours énormément! Alors là aussi, j'adhère! Je ne me souvenais plus vraiment de ce livre, juste qu'il m'avait plu à l'époque, et il me plaît toujours, peut-être pas autant, mais tout de même!
On s'attache tout de suite à Maleeka et Miss Saunders, et très rapidement, on se doute qu'elles sont des personnes complexes et complètes. Les autres personnages sont malheureusement un peu trop stéréotypés au contraire, un peu comme pour laisser ces deux femmes sur le devant de la scène et leur accorder tout l'attention.
Un bon roman jeunesse, à la croisée de films comme Sister Act et Ecrire pour exister...

Deux petites filles en bleu, de Mary Higgins Clark


Quatrième de couverture:
Goûter d'anniversaire chez les Frawley : on fête les trois ans des jumelles, Kelly et Kathy. Mais le soir même, de retour d'un dîner, les parents des fillettes sont accueillies par la police : leur baby-sitter a perdu connaissance et les petites ont disparu. Kidnappées.
Après avoir réussi à rassembler la rançon de 8 millions de dollars exigée, Steve et Margaret entrent en contact avec le ravisseur. Le jour de l'échange, ils ne trouvent cependant que Kelly dans une voiture abandonnée. Qu'est-il advenu de Kathy ?
Alors que tout espoir semble perdu, Kelly affirme que sa soeur est bien vivante, comme si les jumelles parvenaient à communiquer par télépathie...
Jamais depuis Un cri dans la nuit, Mary Higgins Clark n'avait élevé la tension à un tel degré. Un suspense extrême et angoissant qui nous plonge dans le pire des cauchemars : celui des kidnapping d'enfants.
 
Mon avis: Premier essai d'un roman de cette auteure (et peut-être le seul vu que les autres résumés ne me tentent pas plus que ça), et ma foi une bonne lecture, très simple et très rapide, mais agréable du début à la fin.
J'avoue que, comme Mary Higgins Clark, la question des liens entre jumeaux m'intéresse beaucoup. Après, jusqu'à quel point c'est vrai, c'est encore autre chose, mais en tout cas c'est passionnant de penser aux possibilités...
Quant au sujet du kidnapping, j'avoue que ça a sur moi un attrait certain. Attention, c'est quelque chose que je ne souhaite absolument à personne, mais tant que ça reste dans la fiction, je suis intéressée...
Une bonne lecture donc!

jeudi 9 mai 2013

Cyrano Junior, de François Charles

Quatrième de couverture:
Julien Céranot alias Cyrano Junior a un grand nez, des tas de malheurs et beaucoup d'humour... Son meilleur ami s'appelle Christian Neuville et tous deux tombent amoureux de la jolie Rose-Anne. Comme Julien connaît par cœur la pièce d'Edmond Rostand, il devine que les choses ne vont pas être simples pour lui...
Mon avis: Pour ceux qui n'ont jamais lu Cyrano de Bergerac, certaines références manqueront, mais dans l'ensemble, c'est assez bien écrit pour qu'on puisse lire Cyrano Junior sans avoir lu son grand frère. En tout cas, une chose est sûre, moi qui n'aime pas du tout le théâtre, j'ai bien envie de lire l'œuvre d'Edmond Rostand après avoir lu ce roman jeunesse!
L'humour dont parle la quatrième de couverture est parfois un peu trop lourd à mon goût, et certains passages m'ont donné envie de claquer quelqu'un, mais les personnages sont attachants, et la lecture est facile.
Je n'ai malheureusement pas été emballée par la fin, et c'est pour moi le gros point noir qui m'a un peu tout gâché, mais c'est je pense que c'est purement subjectif, donc je vous laisse vous faire votre propre opinion si vous êtes tentés!

Cabot-Caboche, de Daniel Pennac

Quatrième de couverture:
Courageux, Le Chien ! Pas joli joli, mais un sacré cabot ! Comme il se bagarre pour vivre ! Ce qu'il cherche ? Une maîtresse. Une vraie, qui l'aime pour de bon. Pomme lui plaît beaucoup, au Chien. Un grand rire, des cheveux comme un soleil... Hélas, elle est tellement capricieuse ! Une vraie caboche, cette Pomme. Comment Le Chien va-t-il l'apprivoiser ?

Mon avis: Le roman ne m'a pas transcendée, mais la fin m'a bien plu! Et les personnages sont pour la plupart très attachants, même quand ils n'apparaissent que le temps d'une page...
Un bon roman jeunesse donc, écrit par un grand monsieur de la littérature.

Un si terrible secret, d'Evelyne Brisou-Pellen

Quatrième de couverture:
Nathanaëlle voudrait bien comprendre... Que s'est-il réellement passé cette nuit de Noël durant laquelle ses grand-parents ont été retrouvés noyés, à deux pas de leur maison ?
Profitant des vacances de Pâques, elle décide de se rendre sur place pour tenter d'élucider le mystère. En lisant le journal de sa grand-mère écrit sous l'Occupation, elle revit le passé familial et découvre un terrible secret...

Mon avis: Ce livre-là ne date pas de mon enfance, c'est la première fois que je le lis, et je dois avouer qu'il a été une très bonne surprise!
L'histoire est traitée de façon très mature, et on lit avec avidité les découvertes de Nathanaëlle jusqu'au bout. C'est d'ailleurs plutôt un livre pour adolescents que pour enfants, car le sujet est de plus en plus grave à mesure qu'on comprend quel est ce fameux secret, que Nathanaëlle doit porter seule jusqu'à la fin.

Le dernier loup, de Pierre Roudy

Quatrième de couverture:
Coeurouvert est un chien qui déteste la chasse. Il n'aspire qu'à vivre en bonne entente avec les animaux de la forêt.
Jusqu'au jour où, sauvagement agressé par un chien de chasse, il est laissé pour mort. Pour sauver leur ami, les animaux de la forêt prennent la décision incroyable de faire appel à leur ennemi juré : le loup...
 
Mon avis: Je me souviens que ce livre a été le premier à me faire pleurer. Mais je ne me souvenais de rien d'autre, excepté la raison de ces larmes.
Après relecture, je me rend compte que c'est en effet un joli roman plein de bonté (mais je n'ai pas pleuré à la relecture, ça reste un livre pour enfants!^^) et de sagesse.
A mettre entre toutes les petites mains!

Le poète, de Michael Connelly

Quatrième de couverture:
Sean, frère jumeau du journaliste Jack McEvoy, est retrouvé mort au volant de sa voiture de police. Le suicide ne fait aucun doute : Sean n'aurait pas supporté d'avoir échoué dans une enquête sur un crime sadique. Mais Jack n'y croit pas, et plusieurs indices demeurent inexpliqués. Le jour de sa mort, notamment, Sean devait voir un certain Rusher, qu'on n'a pas retrouvé...
Jack rouvre le dossier. Il découvre que d'autres policiers se sont suicidés après avoir, eux aussi, échoué dans des enquêtes similaires. Une première conclusion s'impose : il y a eu meurtre et l'on a peut-être affaire à un tueur de flics particulièrement redoutable.

Mon avis: Personnellement, j'ai trouvé ça long et trop prévisible, mais je ne peux pas dire que c'était inintéressant pour autant. L'écriture est agréable, les personnages sont pour la plupart agréables...
C'est le premier Connelly que je tente, et s'il ne m'a pas laissé une grande impression, il était quand même sympa à lire.