lundi 12 août 2013

Pour l'amour de Marie Salat, de Régine Desforges

Quatrième de couverture:
C'est en faisant des recherches en Gironde pour La Bicyclette Bleue que j'ai rencontré Marie Salat.
Ayant acheté, chez un libraire brocanteur d'un hameau perdu, trois cartes postales anciennes pour la joliesse de l'image, je les ai lues dès mon retour à Malagar. A mesure de ma lecture, une émotion et une gêne profonde m'envahissaient ; je surprenais des lettres d'amour d'une femme a une autre femme, et quel amour !
Le lendemain, je me suis précipitée chez le brocanteur. Dans le fouillis de ses boîtes, j'ai retrouvé quatre autres cartes, aussi belles, aussi émouvantes. "Cela ferait une belle histoire", me suis-je dit. Pendant trois ans, cette histoire a mûri dans ma tête, et puis le temps est venu pour moi de la raconter. J'ai choisi de prolonger la correspondance de Marguerite et d'imaginer les réponses de Marie.
Ces cartes ont été échangées entre 1903 et 1904 entre deux jeunes femmes mariées habitant un petit village de trois cents habitants : l'une était couturière, l'autre ouvrière. Bien entendu, les noms propres et les lieux sont imaginaires.
R. D.
 
Mon avis: Une très belle histoire, pleine d'amour et de passion, en un temps et un lieu où on se penserait pas cela possible. Un récit très touchant, où l'on ne peut s'empêcher de se demander ce qui est vrai et ce qui est inventé, tellement cela paraît incroyable.

A perte de vue, d'Amanda Eyre Ward

Quatrième de couverture:
Ce jour-là, Caroline, Madeline et Ellie avaient décidé de fuguer. Deux adolescentes et leur petite sœur de cinq ans qui rêvaient d'aventure et de liberté, de fuir un père alcoolique et une mère trop faible. Dans la voiture, les grandes ont attendu qu'Ellie sorte de classe. Et Ellie n'est jamais venue. C'était il y a seize ans. Depuis, aucune nouvelle, aucune trace, aucun indice. Seulement une famille rongée par le doute et la culpabilité. Enceinte, Madeline voudrait voir l'affaire classée pour enfin avancer. Caroline, elle, se raccroche à un minuscule espoir :  un visage sur une photo de presse prise dans le Montana, une jeune fille au sourire si ressemblant... Improbable, impossible, mais comment hésiter ?
Caroline prend à nouveau le volant. Direction le Montana...
 
"Captivant."
Questions de Femmes
 
"(...) un roman émouvant et élégant, écrit d'une plume souvent caustique (...)."
La Marseillaise
 
Mon avis: Quelle déception, quelle frustration, c'est horrible! Bon, ok, j'exagère un peu, mais tout de même...
A vrai dire, quand j'ai commencé ce roman, il ne me plaisait pas. La vie de Caroline m'ennuyait ferme, et j'ai failli abandonner. Mais voilà que l'intrigue a fini par me happer, et je suis vraiment rentrée dans cette histoire pour de bon, jusqu'à la fin. Cette fin qui m'a tout gâché. (J'ai essayé de ne pas mettre de spoiler, mais dans le doute, réfléchissez avant de lire la suite).
Franchement, l'histoire ne tend que vers ce moment, et finalement, on n'y assiste pas. J'ai bien conscience que ce n'est pas un manque de talent ou de la maladresse de la part de l'auteure ; qu'au contraire, c'est une décision réfléchie de nous laisser comme ça (j'ai failli écrire "en plan"), fin ouverte, tout ça, tout ça, blablabla.
Mais! Moi, j'ai trouvé ça hyper frustrant, j'étais carrément énervée en refermant le bouquin! Alors bon, peut-être que d'autres ne seront pas d'accord avec moi, mais du coup, cette fin ajoutée à ce début m'a fait me dire que du coup, le milieu, qui m'a pourtant plu, ne servait à rien.
Une déception donc, face à laquelle j'aimerais avoir des réactions, des avis, pour savoir si j'ai été la seule à ressentir cela.

La valise d'Hana, de Karen Levine

Quatrième de couverture:
C'est une valise on ne peut plus ordinaire. Elle est marron. Elle est grande. On pourrait y mettre beaucoup de choses. Mais aujourd'hui, elle est vide. Dessus il y a le nom d'une petite fille, Hana Brady ; une date de naissance, 16 mai 1931 ; et un mot, "orphelin". Cette valise vient du camp d'Auschwitz. Qui était Hana Brady ? Au Japon, des enfants d'aujourd'hui tentent de le découvrir.
 
"L'histoire d'Hana n'était pas finie. Maintenant plus que jamais, Fumiko voulait tout savoir sur elle, pour la mémoire d'Hana. Ce serait sa mission."
 
Mon avis: Quelle petite merveille! Un livre jeunesse sur le Seconde Guerre Mondiale, encore!... Oui mais... Beaucoup de tendresse, beaucoup de simplicité.
Le fait que l'histoire parte du présent vers le passé, et non pas l'inverse, jusqu'à ce que les deux se rejoignent à la fin du livre rend tout cela très proche du lecteur, beaucoup plus que quand les évènements racontés ne se déroulent que dans le passé.
Et le fait que ce soit une histoire vraie (les photographies aidant à s'en persuader si besoin) ne donne qu'une envie : aller au Japon afin de rencontrer cette fameuse Fumiko.
Cela m'a bien entendu fait penser aux Freedom Writers, dont l'histoire est similaire, mais cette fois c'est bien adapté aux enfants, pour qui l'écriture est parfaite.

Christine, de Stephen King

Quatrième de couverture:
Christine est belle, racée, séduisante. Elle aime les sensations fortes, les virées nocturnes et le rock'n'roll des années héroïques.
Depuis qu'elle connaît Arnie, elle est amoureuse.
Signe particulier : Chrisine est une Plymouth "Fury", sorti en 1958 des ateliers automobiles de Detroit.
Une seule rivale en travers de sa route : Leigh, la petite amie d'Arnie...
Ce roman légendaire de Stephen King, rythmé par la musique de Chuck Berry et de Janis Joplin, a pris place parmi les classiques de l'épouvante.
 
Mon avis: Un bon petit Stephen King, et cette fois-ci on ne peut douter tant on reconnaît sa "patte"! Pas grand-chose de plus à dire, j'ai passé un très bon moment, comme d'habitude, et ce même si je ne suis ni fan de voitures, ni de rock'n'roll ! :D
Petit détail pourtant: j'ai trouvé cela dommage que les paroles des chansons aient été traduites, du coup j'ai rapidement cessé de les lire...