mardi 19 juin 2012

Le 5e règne, de Maxime Chattam

Quatrième de couverture:
Ils auraient dû se méfier.
Respecter le couvre-feu instauré depuis le meurtre du jeune Tommy Harper, retrouvé étranglé près de la voie ferrée.
Reposer ce vieux grimoire poussiéreux tant qui était encore temps.
Et surtout... ne pas en tourner les pages.
A présent, Sean le rêveur et sa bande vont devoir affronter le Mal absolu : à Edgecombe, petite ville tranquille de Nouvelle-Angleterre, les éléments se déchaînent, de nouveaux adolescents disparaissent et de mystérieux hommes au charisme effrayant font leur apparition...
Et si ce livre maudit détenait la clé du plus effroyable mystère de l'humanité ?
Cet ouvrage a reçu le prix du roman fantastique du festival de Gérardmer

Mon avis: Un très bon livre, une bonne histoire, des personnages réalistes. Et pourtant...
Personnellement, je n'ai pas été entraînée dans ce roman comme dans les autres de Chattam. On sent que c'est un de ses premiers, de par les longueurs, les tournures de phrases parfois maladroites, les personnages parfois trop stéréotypés, etc. Finalement, ça ne bouge pas beaucoup, j'ai souvent eu l'impression qu'il ne se passait rien.
Honnêtement, c'est un très bon roman, mais décevant quand on connaît déjà Chattam. Où alors, peut-être faudrait-il commencer par celui-là...?

mardi 12 juin 2012

L'année du loup-garou, de Stephen King

Quatrième de couverture:
Quand arrive la pleine lune, une peur sans nom s'empare des habitants de Tarker Mills, petit bourgade tranquille nichée au creux des profondes forêts du Maine.
Tous entendent, derrière la plainte du vent, des grondements de fauve auxquels se mêlent encore les échos d'une voix humaine.
Le monstre est là. Qui tuera-t-il ?
L'horreur commença en janvier sous la lueur glacée de la pleine lune.
Un premier hurlement insoutenable déchira la nuit.
C'était le début de
L'ANNÉE DU
LOUP-GAROU
UN CHEF-D'ŒUVRE DU MAITRE  DE L'EPOUVANTE ET DU SUSPENSE , STEPHEN KING, ILUSTRE PAR UN DES PLUS GRANDS DESSINATEURS AMERICAINS, BERNI WRIGHTSON.

Mon avis: Un roman court sympathique, mais qui n'a rien d'exceptionnel.
Le format (un chapitre = un roman) est original, tout comme le format (de l'extérieur, on pourrait s'attendre à une bande-dessinée à couverture souple), mais l'histoire ne l'est pas tellement...
L'angoisse habituelle n'est malheureusement pas présente.
Concernant les illustrations, il y en a deux sortes: une double page représentant un paysage en noir et blanc au début de chaque mois, qui n'est pas vraiment jolie à mon goût. Pas du tout même. Et qui n'apporte rien à l'histoire. Et une illustration d'une page en couleur, mettant en scène le loup-garous et/ou sa victime. Ces illustrations-là sont très réussies, et bien à-propos avec l'histoire. Le seul problème étant qu'elles arrivent parfois trop tôt, et ne correspondent donc pas à la page qui leur fait face, ce qui est un peu dommage...
Cet ouvrage reste tout de même un must pour les adeptes de l'auteur.

jeudi 7 juin 2012

50 books to read before you die

Source: Un marque-page qu'on m'a offert
Livres lus (ou tentés^^)
J'ai prévu de lire
 
1 The Lord of the Rings trilogy by J.R.R. Tolkien 
2 1984 by George Orwell
3 Pride and Prejudice by Jane Austen  
4 The Grapes of Wrath by John Steinbeck
5 To Kill a Mockingbird by Harper Lee 

6 Jane Eyre by Charlotte Bronte
7 Wuthering Heights by Emily Bronte
8 A Passage to India by E.M. Forster
9 The Lord of the Flies by William Golding
 

10 Hamlet by William Shakespeare
11 A Bend in the River by V.S. Naipaul
12 The Great Gatsby by F. Scott Fitzgerald
13 The Catcher in the Rye by J.D. Salinger
14 The Bell Jar by Sylvia Plath
15 Brave New World by Aldous Huxley
16 The Diary of Anne Frank by Anne Frank
 

17 Don Quixote by Miguel de Cervantes
18 The Bible by Various
19 The Canterbury Tales by Geoffrey Chaucer
20 Ulysses by James Joyce
21 The Quiet American by Graham Greene
22 Birdsong by Sebastian Faulks
23 Money by Martin Amis
24 Harry Potter series by J.K. Rowling 

25 Moby Dick by Herman Melville
26 The Wind in the Willows by Kenneth Grahame
27 His Dark Materials trilogy by Philip Pullman
28 Anna Karenina by Leo Tolstoy
29 Alice's Adventures in Wonderland by Lewis Carroll 

30 Rebecca by Daphne du Maurier
31 The Curious Incident of the Dog in the Night-Time by Mark Haddon
32 On the Road by Jack Kerouac 

33 Heart of Darkness by Joseph Conrad
34 The Way We Live Now by Anthony Trollope
35 The Outsider by Albert Camus
36 The Colour Purple by Alice Walker 

37 Life of Pi by Yann Martel
38 Frankenstein by Mary Shelley 

39 The War of the Worlds by H.G. Wells
40 Men Without Women by Ernest Hemingway
41 Gulliver's Travels by Jonathan Swift 

42 A Christmas Carol by Charles Dickens
43 Huckleberry Finn by Mark Twain
44 Robinson Crusoe by Daniel Defoe
 

45 One Flew Over the Cuckoo's Nest by Ken Kesey
46 Catch 22 by Joseph Heller
47 The Count of Monte Cristo by Alexandre Dumas 

48 Memoirs of a Geisha by Arthur Golden
49 The Divine Comedy by Alighieri Dante
50 The Picture of Dorian Gray by Oscar Wilde

The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society, de Mary Ann Shaffer and Annie Barrows

Quatrième de couverture:
"Treat yourself to this book, please- I can't recommend it highly enough."
-Elizabeth Gilbert, author of Eat, Pray, Love

"Traditional without seeming stale, and romantic without being naive... It's tempting to throw around terms like 'gem' when reading a book like this. but Guernsey is not precious... This is a book for firesides or long train rides. It's as charming and timelessas the novels for which its characters profess their love."
-San Francisco Chronicle Book Review

January 1946: Writer Juliet Ashton receives a letter from a stranger, a founding member of the Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society. And so begins a remarkable tale of the island of Guernsey during the German occupation and of a society as extraordinary as its name.

"A book-lover's delight, an implicit and sometimes explicit paean to all things literary."
-Chicago Sun-Times

"I've never wanted to join a club so desperately as I did while reading Guernsey.... [The novel] is a labor of love and it shows on almost every page."
-Christian Science Monitor

"I could not put the book down. I have recommended it to all my friends."
-Newsday

Mon avis: Dire que j'ai été déçue serait trop fort. Beaucoup trop fort.
Ce livre est vraiment un bon moment à passer. L'histoire est prenante, bien que prévisible ; les personnages sont touchants et attachants ; l'écriture est fluide ; et l'humour et au rendez-vous!
Un excellent livre... et pourtant. J'avais entendu tellement d'excellentes critiques que je m'attendais à quelque chose de bouleversant. Certes, on n'en est pas loin, mais je ne peux pas dire que ça ait été un coup de cœur absolu... Un petit coup de cœur, sans doute, mais rien qui ne m'ait transportée. J'en attendais sans doute trop, et c'est parfois ce qui entache une lecture, comme ici. Je pense que si je n'avais pas entendu tant de bonnes choses, j'aurais sans doute plus apprécié ce petit bijou. Comme quoi, l'attente qu'on a d'un livre joue sur la façon dont on l'apprécie.
Je dois également avouer que je n'ai pas l'impression d'avoir eu de vrai coup de cœur depuis le bilan 2011, et cela joue sans doute également.
En résumé donc: un excellent bouquin, le négatif ne vient que d'éléments extérieurs. Jetez-vous donc dans l'aventure! :-)

vendredi 1 juin 2012

La fois où je suis devenu écrivain, de Vincent Cuvellier

Quatrième de couverture:
"Je ne comprenais pas où j'allais, mais j'y allais. Je savais juste que je vivais un des moments les plus importants de ma vie.
Que ça y était, moi le nul, le redoublant, le presque dernier de la classe, le 30e sr 31, j'avais réussi quelque chose."

A la fin de la troisième, Vincent Cuvellier est viré du collège. Son adolescence, c'est des stages bidons, des petits boulots, le chômage,... mais aussi les filles et la rage de s'en sortir. Il sait une chose : il adore écrire et rêve de devenir écrivain. Alors il écrit, sans se poser de questions. C'est comme ça qu'il publie son premier roman. A 16 ans. Vingt-cinq ans plus tard, il se souvient de ses débuts d'écrivain.
Un livre vrai qui claque fort !

Mon avis: J'ai lu ce livre en deux fois, à un mois d'intervalle. Je ne sais pas si ça joue, mais j'ai trouvé la première partie plutôt pas mal, mais bon, sans plus, et la seconde nettement meilleure.
L'histoire ici est sympa, même quand on ne connaît pas l'écrivain.
Mais ce n'est pas l'histoire qui m'a donné envie de lire ses autres livres. Non, c'est le style d'écriture: Cuvellier ne mâche pas ses mots, écrit comme il parle, et il parle bien! La dernière phrase de la quatrième de couverture me paraît être celle qui conviendrait le mieux à ce que j'ai ressenti: "Une livre vrai qui claque fort!". Je ne pourrais pas le résumer mieux. D'autant plus que c'est un livre très court (moins de 100 pages), donc ça passe tout seul.
A livre à conseiller, donc!

Sous les bruyères, de Belinda Bauer

Quatrième de couverture:
Belinda Bauer est une auteure et scénariste anglaise installée au pays de Galles. Sous les bruyères est son premier roman.

Steven n'a que douze ans et pourtant, il entretient une relation épistolaire avec un tueur en série... C'est le seul moyen qu'il a trouvé pour en finir avec cette histoire familiale qui lui emprisonne l'existence.
Car Steven en a assez de creuser la lande à la recherche du corps de son oncle Billy, disparu à peu près au même âge que lui. Persuadé que sa mère et sa grand-mère ne parviendront jamais à faire leur deuil, il entre en contact avec Arnold Avery, incarcéré pour le meurtre de plusieurs enfants dans la région à la même période. Pour Steven, Billy est forcément tombé entre ses griffes. C'est bien pour cela qu'il lui écrit une lettre énigmatique destinée à piquer sa curiosité. Et le stratagème fonctionne ! Le détenu lui répond, et tous deux instaurent une correspondance codée, afin de tromper la vigilance des gardiens.
Mais Steven n'imagine pas dans quel engrenage il a mis le doigt. Car Arnold Avery n'est pas seulement un meurtrier rusé et sans scrupules, il est aussi joueur et s'ennuie depuis beaucoup trop longtemps dans sa cellule...

Mon avis: Comment dire?... En lisant ce livre, j'ai eu l'impression qu'il ne se passait pas grand-chose, je m'ennuyais quelque peu, et pourtant je voulais continuer, je ne pouvais pas lâcher le livre. Etrange...
Au final, après l'avoir terminé, j'ai un peu cette même impression: impossible de vous dire si je l'ai apprécié ou non.
Disons que le personnage principal, Steven, est très attachant, et qu'Arnold Avery reste un personnage fascinant (d'une mauvaise façon, certes). l'écriture est agréable, les différents éléments de l'histoire sont intéressants, mais pas l'histoire en elle-même. Enfin, c'est délicat à expliquer, mais si je dois résumer, c'est un bon livre, mais ne vous attendez pas à du grandiose, à être chamboulés.
Navrée de ne pas pourvoir être plus claire...