dimanche 29 décembre 2013

Questionnaire lecture (encore, je sais! :p)

 
1. Tu es du genre à lire un ou plusieurs livres en même temps ?
 Rarement. Je m'embrouille sinon.
 
2. Es tu lecteur amateur ou lecteur passionné ?
 Passionnée! :D
 
3. As-tu un ou plusieurs écrivain(s) préféré(s) ? Pour quelles raisons ?
Stephen King, parce que c'est un génie (en complet désaccord avec mon dernier article, j'en ai conscience^^).
Pierre Bottero, parce que je veux devenir Marchombre.
Amélie Nothomb, parce que je me reconnais parfois dans ses histoires abracadabrantesques. Et parce qu'elle est unique.
Barbara Constantine, parce qu'elle m'émeut et me fait rire.
 
4. Quel est ton héros ou ton héroïne préféré(e) ? Pourquoi ? Dans quelle œuvre se trouve-t-il (elle) ?
Ellana du Pacte des Marchombres, de Bottero, parce qu'elle a trop la classe.
Oui, je pense que si je devais en choisir une, ce serait elle...
 
5. Les livres t-ont-ils déjà poussé à faire des folies ?
Euh, bah, non, je vois pas, je crois pas...
 
6. Quelle est ta lecture du moment ?
 Ben là tout de suite maintenant, je suis entre deux livres, je n'en ai pas de commencé (sans doute ce soir).
 
7. Y en a-t-il que tu ne reliras jamais ?
 Oh bah oui, tout ceux que je n'ai pas trop aimé... C'est un peu bidon comme question! Après, si je dois donner un titre, c'est facile là maintenant tout de suite, je dirai The Talisman.
 
8. Quel est le livre qui se rapproche le plus de ta vie personnelle ?
 Mdr, aucun livre, aussi torturé soit-il, ne pourrait se rapprocher de ma vie personnelle, à moins que je ne l'écrive moi-même! :D
 
9. Combien de temps te faut-il pour lire un livre ?
 Ça dépend... en moyenne une semaine je pense. Mais ça peut me prendre un jour comme deux mois en fonction du bouquin.
 
10. As-tu une collection de livres préférée (Pocket, Folio...) ?
 J'aimais beaucoup les Scripto à un moment. Je les aime toujours, mais je ne pense plus avoir de collection ou d'éditeur préféré.
 
11. Aimes-tu lire des livres adaptés au grand écran ?
Rarement. Enfin, je les regarde, par curiosité, mais ça me plaît rarement. Enfin, je parle bien ici de livres que j'ai moi-même lus, sinon je ne peux pas juger.
Et là je me rends compte que j'ai répondu à la question à l'envers. Disons donc que la sortie d'un film ne m'influencera pas dans mes achats de romans.
 
12. Quel auteur aimerais-tu rencontrer ?
Stephen King of course! J'aurais aimé rencontrer Pierre Bottero, mais je n'ai malheureusement pas eu cette chance...
 
13. Lis-tu des livres en une autre langue que ta langue maternelle ? Où vois-tu l'intérêt d'en lire ?
Oui, ça évite les problèmes de traduction, ça permet parfois d'avoir des livres plus tôt, et c'est parfois moins cher.
 
14. Es-tu déjà allé(e) à une séance de dédicaces, à une rencontre d'un auteur ou au salon du livre ?
 Oui.
J'ai été au Salon du Livre une fois à Paris, où j'ai rencontré Amélie Nothomb, Barbara Constantine et Guillaume Musso.
J'avais déjà été avant à une rencontre avec Amélie Nothomb  au Virgin des Champs-Elysées.
 
15. Quel regard portes-tu envers les personnes qui ne lisent pas ?
 Je trouve ça dommage. Je pense qu'ils perdent beaucoup de choses. Mais je ne les juge pas pour autant, chacun fait bien ce qu'il veut...
 
16. Achètes-tu tes livres neuf ou d'occasion ?
 Neufs!
 
17. Choisis tu un livre plus par rapport a sa couverture, son résumé, sa critique, des avis d'autres personnes.....etc ?
 Son résumé.
 
18. Plutôt corne ou marque-page ?
Marque-page, bien sûr!!! Pas de corne, ça va pas, non?

The Talisman, de Stephen King & Peter Straub

Quatrième de couverture:
THE MOST "EXTRAORDINARY"
(The Washington Post)
FANTASY NOVEL OF OUR TIME
 
THE #1 BESTSELLER FROM
STEPHEN KING
PETER STRAUB
 
Why had twelve-year-old Jack Sawyer's mother frantically moved the two of them from Rodeo Drive to a New York City apartment to the Alhambra, a fading ocean resort and shuttered amusement park in New Hampshire? Who or what is she running from? She is dying... and even young Jack knows she can't outrun death. But only he can save her -for he has been chosen to search for a prize across an epic landscape of dangers and lies, a realm of innocents and monsters, where everything Jack loves is on the line.
 
"RARE AND DAZZLING... A JOURNEY TO RIVAL THE GREATEST ADVENTURE STORIES EVER TOLD."
-New York Daily News
 
"... MAKES YOUR HAIR STAND ON END."
-The Washington Post

Mon avis: ENFIN!!! Enfin, j'ai fini ce livre, qui a été une véritable torture du début à la fin!
Bon, normalement, je ne continue pas un livre qui ne me plaît pas. Je me force un peu, pour leur laisser une chance, pour être sûre de moi, mais au bout d'un moment, j'arrête la torture. Sauf que là, c'était un Stephen King, et je me suis donc forcée à le terminer.
A vrai dire, je l'ai commencé il y a déjà quelques mois en français, mais la traduction était tellement mal faite qu'il y avait des moments complètement contradictoires, et que j'avais parfois donc du mal à comprendre ce qu'il se passait. Du coup j'ai fait une pause dans ma lecture, le temps que le bouquin en anglais arrive.
Ca a donc été un peu mieux, mais l'histoire m'a toujours autant gonflée... Et sur presque mille pages, disons que j'ai bien cru ne jamais en voir le bout.
Je ne saurait pas vraiment l'expliquer, disons que ni les personnages ni l'histoire ne m'ont convaincue. Et il y a plein de passages que j'ai trouvé purement inutiles. La seule chose que j'ai vraiment aimé, c'est le personnage de Wolf, et disons qu'il n'est pas toujours là, donc c'est vite vu.
Quant à la fin, elle ne m'a pas plus persuadée que le reste.
Bref, tout ça pour dire que je n'ai vraiment pas aimé ce livre, malgré que ce soit du Stephen King (mais bon, on ne le ressens pas trop, c'est encore un autre problème à mon sens), mais pour être honnête, je ne saurais dire si c'est simplement une question de goût, ou bien si c'est vraiment un mauvais livre.
Oui, je sais, je sers à rien! :)

Kilomètre zéro, de Vincent Cuvellier

Quatrième de couverture:
Voilà des mois que son père ne lui parle plus que de ses mauvaises notes en maths, quand ils partent pour trois semaines de randonnée, sac à dos sur les épaules. Une idée super nulle, pense Benjamin. Traverser la moitié de la France à pied, pour quoi faire ? Dormir dans la même tente que son père qui pue des pieds et ronfle ? Mais les kilomètres passent, et Benjamin finit par ne plus s'ennuyer. Marcher au même pas que son père, discuter avec lui dans la nuit, manger des patates à la braise... Comme deux vieux loups solitaires qui auraient plein de choses à partager.
 
Né en 1969 à Brest, Vincent Cuvellier vit à Nantes. Il a publié aux Éditions du Rouergue dans la collection "Zig Zag" : La Chauffeuse de bus, Mon père Noël et Tu parles, Charles (prix Tam-Tam/J'aime Lire 2004), ainsi qu'un album, Ma vie de chien, avec des illustrations de Candice Hayat.
 
Mon avis: Un bon petit livre qui n'est pas magnifique, mais qui reste très agréable à lire. Les personnages, l'histoire simple, et la relation entre le père et le fils, sont touchantes, sans pour autant virer dans la caricature.
Une bonne pioche pour les ados donc!

mercredi 18 décembre 2013

Resident Evil - La conspiration d'Umbrella, de S.D. Perry

Quatrième de couverture:
Raccoon City, 2 juin 1998 : "Le cadavre mutilé d'Anna Mitaki a été retrouvé hier sur un terrain vague proche de son domicile, faisant d'elle la quatrième victime en un mois des présumés "tueurs cannibales". Selon le rapport du coroner, Anna Mitaki a été en partie dévorée : les traces de morsures relevées sur son corps, comme sur celui des autres victimes, semblent correspondre à des mâchoires humaines".
Après ce nouveau meurtre, les autorités font appel aux S.T.A.R.S., les fameux Special Tactics And Rescue Squads, pour mettre un terme à la vague de violence qui secoue la ville. Cette petite unité composée des meilleurs spécialistes est formée pour affronter les pires dangers. Mais ce qu'elle va découvrir derrière les portes d'un manoir abandonné défie l'imagination : des créatures effroyables, nées d'expérimentations génétiques interdites, assoiffées de sang humain... La confrontation avec les S.T.A.R.S. s'annonce bien inégale...
 
Mon avis: Je suis partagée... En tant que roman de zombies, je ne le trouve pas trop mal foutu, et pour cause!
Car, et c'est là qu'est, selon moi, le problème, en tant qu'adaptation, il est trop calqué sur le jeu vidéo. Je m'attendais à ce que l'auteur prennent un peu plus de libertés, car là c'est purement et simplement le calque du scénario du jeu que l'on peut lire.
C'est bien qu'il se soit collé à l'ambiance, mais il aurait dû raconter une autre histoire, ou au moins une variante. Là où le film part à mon goût trop loin de l'ambiance et de l'univers du jeu, le bouquin en reste trop proche. Personne n'aura su trouver le juste milieu, et c'est bien dommage!
Finalement, ce n'est pas la trame scénaristique qui pose problème, mais ce sont les détails, qui sont absolument les mêmes que dans le jeu. La scène avec les chiens qui sautent par la fenêtre, l'agencement des salles, les énigmes et leurs solutions, les pièges, etc.
Du coup, on ne se retrouve pas à lire un roman, mais bien le scénario d'un jeu. Car du coup, la progression est trop cryptée pour être fluide...
Malgré tout, j'ai aimé le livre, mais je pense que c'est parce que je suis une pure et dure de la série de jeux Resident Evil, et en particulier de cet épisode (le premier, pour les non-gamers^^).
Du coup, je pense pouvoir conseiller ce livre aux fans extrêmes de la première heure, mais pas forcément aux autres. Par contre, ça m'a donné une forte envie de me refaire le jeu, moi! :p

Lettres à une disparue, de Véronique Massenot

Quatrième de couverture:
Dans un pays soumis à la dictature, Melina pleure Paloma, sa fille "portée disparue", enlevée avec son mari et sa petite fille. Au bout de quatre ans, l'espoir de la revoir vivante disparaît peu à peu... et le chagrin devient lourd à supporter. Elle décide alors de lui écrire pour exprimer sa douleur et son amour, pour recréer un lien avec cette fille tant aimée. Puis un jour, de cette longue nuit, la vie resurgit : Nina, la fille de Paloma serait vivante...

En Amérique latine, dans les trente dernières années, les personnes que l'on disait "portées disparues" étaient en réalité enlevées par des milices au service des régimes dictatoriaux en place.

Mon avis: Ce roman, bien que court, est très poignant. On rentre dans le vif du sujet dés les premières lignes, et on est rapidement pris aux sentiments de Melina. C'est ici une lecture dont on ne se rend même pas compte, tellement le roman est court, et grâce à la forme épistolaire (même si c'est finalement plus un journal intime au final...). La tendresse et la douleur se mêlent ici parfaitement bien, et c'est la larme à l'œil que l'on termine ce livre destiné aux ados, et qui traite un sujet qui n'est pas si souvent relaté dans la littérature de jeunesse (et même dans la littérature tout court d'ailleurs).
Une bonne pioche donc, que je vous conseille vivement!

dimanche 24 novembre 2013

Un papillon dans la peau, de Virginie Lou

Quatrième de couverture:
Pourquoi Alexandre est-il parti ? Pourquoi le seul ami qu'il ait jamais eu a-t-il disparu, ce jour-là, sans prévenir ? Les questions tournent dans la tête d'Omar. Chaque jour, dans la maison de vacances déserte de ses parents, il essaie, abruti de solitude, de faire le lien entre tous les évènements de ces derniers mois. La rencontre avec Alexandre, leur lien plus fort qu'une simple amitié, le père brutal de son camarade, leur fuite dans la campagne pour lui échapper, et puis... Et puis tant de choses, de blancs et d'incertitudes à combler... Comment savoir qui on est, quand on manque de mots pour le dire ?
Roman (XXe siècle) recommandé à partir de la classe de troisième.

Mon avis: Ce roman m'a beaucoup fait penser à La mauvaise rencontre, qui j'ai lu récemment, de par son thème, sa construction et son écriture, mais en bien mieux! Les personnages sont agréables, les thématiques plus parlantes, la fin moins frustrante, plus facile à concevoir. D'autant plus que l'histoire m'a personnellement touchée puisqu'elle m'a renvoyée à ma vie personnelle passée par certains éléments.
C'est tout de même un roman difficile, qui pose beaucoup de questions, mais qui peut surtout répondre aux adolescents qui se sentent un peu perdu. Je précise ici, comme le fait l'auteur elle-même à la fin du livre, qu'il ne s'agit pas ici d'homosexualité mais d'amitié plus forte que ce à quoi on n'a l'habitude. Un sentiment qui ne possède pas d'intitulé propre et qui dérange donc.
La lecture de ce court roman est très agréable, et, complétée par le postface de l'auteur, le récit est très intéressant, et je le conseille donc vivement!

Cherub, de Robert Muchamore (12 tomes et demi)

Titres des différents volumes :
- 100 jours en enfer
- Trafic
- Arizona max- Chute libre
- Les survivants
- Sang pour sang
- A la dérive
- Mad Dogs
- Soleil noir (tome 8 et demi)
- Crash
- Le grand jeu
- Vandales
- La vague fantôme


Quatrième de couverture du premier tome :
James, placé dans un orphelinat sordide à la mort de sa mère, ne tarde pas à tomber dans la délinquance. Il est alors recruté par CHERUB et va suivre un éprouvant programme d'entraînement avant de se voir confier sa première mission d'agent secret. Sera-t-il capable de résister 100 jours ?
100 jours en enfer...
 1/2
CHERUB est un département ultrasecret des services de renseignement britanniques composé d'agents âgés de 10 à 17 ans.
POUR RAISON D'ETAT, CES AGENTS N'EXISTENT PAS.
www.cherubcampus.fr

Mon avis: Je suis cette série depuis deux ou trois ans -je ne suis plus sûre-, et cela a duré longtemps pour deux raisons: la première est que j'ai attendu que les tomes sortent en poche, et la seconde, parce que je me voyait mal lire douze tomes et demi à la suite.
En commençant, j'avais peur que ce ne soit laissant, répétitif, redondant... Et pourtant non! Alors certes, je ne les ai pas lus à la suite (quoique pour la première moitié, je les ai lus assez près les uns des autres), mais les missions ne se ressemblent pas, et sont toutes intéressantes par différents aspects.
En gros, un tome = une mission, même si ce n'est pas toujours le cas. Malgré tout, l'évolution du personnage empêche la possibilité de pouvoir les lire dans le désordre, et c'est une très bonne chose, puisque c'est surtout cette évolution qui tient lieu de fil rouge, et qui empêche la répétitivité.
Le gros point noir, qui m'a particulièrement gênée au vu du public visé, c'est la vie sexuelle des protagonistes. Et je parle bien de vie sexuelle, car si au début James a onze et ne se fait "que" plaquer violemment contre un arbre et embrasser à pleine bouche par une fille qui, à mon souvenir, a à peu près on âge, certains personnages passent à l'acte à peine quelques tomes plus tard.
Alors certes, à la façon des Harry Potter, les lecteurs étaient censés grandir en même temps que James à cause (grâce?) au rythme de sortie des différents tomes ; mais maintenant que tous sont sortis, les bons lecteurs (et il y en a pas mal même parmi les plus jeunes) les auront lus en à peine un an.
Tout cela fait que certaines situations ne me paraissent pas capables de transmettre le bon message aux jeunes générations. Je vais peut-être passer pour une vieille rabat-joie qui n'évolue pas avec son temps, mais je n'imagine pas mon neveu de douze ans se faire plaquer contre un arbre avec tant de violence sexuelle que l'on peut en voir dans le livre. Quant à ma petite sœur de quatorze ans, j'espère qu'elle n'est pas aussi "libérée" qu'un certain personnage vers la fin de l'histoire.
Cela fait beaucoup de choses à dire sur seulement un aspect de la série, mais c'est le seul qui m'a vraiment dérangée, puisqu'en dehors de ça, ce sont vraiment de très bons romans jeunesse.
Il y a seulement un autre aspect qui m'ait déplu, mais je pense que c'est dû à mon âge, et c'est le fait que James et sa sœur soient en même temps des gamins très matures, qui parfois pensent comme  des adultes, et en même temps des enfants qui ont des réactions ou des délires si puérils que l'on se demande s'ils sont même de leur âge.
Niveau écriture, rien à dire, c'est très agréable, et les pages défilent sans que l'ont s'en rende compte.
Une très bonne série donc qui plaira aux garçons en manque de romans d'espionnage, mais peut-être pas aux plus jeunes pour ce qui concerne les derniers tomes.
(Petite précision: la série continue sur trois tomes, mais ces trois romans suivent un autre personnage. A mon humble avis, ils ne devraient pas s'intituler Cherub, mais pour des raisons à mon avis commerciales, c'est pourtant le cas. Cependant, je ne compte pas les lire, car je suis satisfaite de la façon dont la série s'est terminée. Et puis, treize livres, cela me paraît suffisant! :D)

L'enfant océan, de Jean-Claude Mourlevat

Quatrième de couverture:
Une nuit, Yann réveille ses six frères aînés, tous jumeaux. Il faut fuir : leur père a menacé de les tuer. Irrésistiblement attirés par l'Océan, les sept enfants marchent vers l'Ouest.
De l'assistante sociale au routier qui les prend en stop, du gendarme alerté de leur disparition à la boulangère qui leur offre du pain, chacun nous raconte à sa façon un peu de leur incroyable équipée.

Mon avis: Avant toute chose, sachez qu'il est nécessaire de connaître l'histoire du Petit Poucet, ou au moins ses grandes lignes, pour pouvoir comprendre tous les détails de L'enfant Océan. Car c'est une adaptation moderne de ce conte que nous offre ici Jean-Claude Mourlevat. Et ma foi, je trouve que c'est une très bonne adaptation.
Le côté stéréotypé des personnages est tout à fait assumé, et donc bienvenu ici. Malgré tout, ils restent tous attachant à leur manière.
Quant à l'écriture, elle me convient parfaitement puisque mes romans préférés sont ceux qui sont racontés par plusieurs personnages, chaque fois de leur point de vue.
La fin m'a à la fois plus et déplu, disons qu'il y a du bon et du mauvais dans ce dénouement, mais il pose tout de même quelques questions qui resteront sans réponse. Heureusement, cela ne laisse tout de même pas de frustration, donc ce n'est pas trop grave!
Tout ça pour dire que ce roman jeunesse est très bien mené, pour petits et grands, et qu'il est très agréable à lire!

La mauvaise rencontre, de Philippe Grimbert

Quatrième de couverture:
Rien n'aurait dû séparer les deux garçons, croix de bois croix de fer, à la vie à la mort. Il n'y a pas eu de rivalités imbéciles, c'est autre chose qui les a déchirés, quelque chose qui était là depuis le début, mais que personne ne pouvait encore imaginer.
P.G.
 
Par l'auteur d'Un secret.
 
Un beau et grand récit de l'intime.
Appelé à devenir un classique du genre.
Serge Bressan, Le Quotidien.
 
Philippe Grimbert [...] publie aujourd'hui La Mauvaise Rencontre l'histoire d'une amitié passionnelle dans laquelle on retrouve toute sa délicatesse.
Pascale Frey, Elle.
 
Au fond, on dirait Stefan Zweig qui aurait suivi les Lacan.
Grégoire Leménager, Nouvel Observateur.
 
Mon avis: J'avoue que ce roman m'a laissée perplexe... Je n'étais à la fois pas motivée par l'histoire, et en même temps j'étais intriguée par tous les non-dits. Mais finalement, j'ai trouvé que ça n'avait pas valu le coup. La fin m'a laissée encore plus perplexe... C'était carrément bizarre comme histoire en fait.
Quant au personnage principal, il m'a horripilée. C'est typiquement le genre de personnage (de personne) qui ne fait pas les choses comme il le faut, qui ne prend pas soin des personnes qui lui sont chères, et qui ne l'assume pas. Et ça, ça m'énerve au plus haut point. Quand on fait quelque chose, il faut en assumer les conséquences, ou bien y réfléchir avant et les faire autrement, et voilà tout! *coup de gueule OFF*
Alors, attention, je ne dis pas que c'est un mauvais roman, mais franchement, il n'était pas à mon goût, voilà tout. Le livre étant court, vous pouvez toujours tenter le coup ; il vous plaira peut-être! :)

dimanche 3 novembre 2013

Le sang du temps, de Maxime Chattam

Quatrième de couverture:
Paris, 2005. Détentrice d'un secret d'Etat, menacée de mort, Marion doit fuir au plus vite. Prise en charge par la DST, elle est conduite en secret au Mont-Saint-Michel.
Le Caire, 1928. Le détective Matheson consigne dans son journal les détails d'une enquête particulièrement sordide : des cadavres d'enfants atrocement mutilés sont retrouvés dans les faubourgs du Caire. Rapidement, la rumeur se propage : une goule, créature démoniaque, serait à l'origine de ces meurtres. Mais Matheson refuse de croire à la piste surnaturelle.
A première vue, rien de commun entre ces deux époques. Et pourtant...
La vérité se cache dans ces pages. Saurez-vous la retrouver ?

"Peu d'auteurs, en France, sont capables d'écrire des thrillers : Maxime Chattam est de ceux-là (...)."
Vivre au féminin

Mon avis: Bon, eh bien encore une fois, Chattam m'aura déçue... J'ai eu trois problèmes différents:
Premièrement, je ne supporte pas Marion. C'est le personnage auquel on est censé s'identifier, mais là franchement, je l'ai trouvée agaçante, et j'ai eu l'impression qu'elle faisait exprès de ne rien comprendre. Disons que j'ai trouvé qu'elle n'avait pas beaucoup de jugeote...
Ensuite, et dans le même esprit, je n'ai pas réussi à me mettre dans la partie de l'histoire qui se passe au Mont-Saint-Michel. J'ai trouvé que c'était longuet, et même le livre fini, je me demande encore quel était l'intérêt de cet aspect de l'histoire. J'ai eu l'impression qu'il avait rajouté cela au reste pour pouvoir faire un livre plus long. D'ailleurs, c'est vraiment dommage, parce qu'en ce qui concerne l'histoire au Caire, j'étais à fond dedans; j'ai trouvé que c'était très bien ficelé et très intéressant!
Et enfin, mon dernier problème -comme souvent-: la fin. Elle est clairement construite pour nous en mettre plein la vue, considérant que l'on n'a pas compris tous les détails. Or je n'ai eu aucune surprise! Toutes les révélations de la fin, je les attendais... Je n'irai pas jusqu'à dire que j'avais tout compris dans tous les détails, je n'ai pas cette prétention; mais disons que je me doutais de toutes les "grosses" révélations, ou en tout cas je les avais envisagées.
En résumé, le roman avait un très bon potentiel, qui a quelques peu été gâché par cette Marion et son histoire, mais heureusement, cela reste tout de même un bon livre et une bonne lecture pour les fans de l'auteur ou du genre.

Le cahier rouge, de Claire Mazard

Quatrième de couverture:
Ugo trouve le journal intime de son frère, David, disparu deux ans plus tôt dans un accident de moto. A la lecture de ce cahier rouge, Ugo découvre un frère qu'il ne connaissait pas.
Le doute s'immisce en lui...
12 ans et +
Ce livre a reçu le Prix Isidor 2006.
Mon avis: Un roman court mais fort, adressé aux ados qui sont intéressés par la question du deuil dans une famille. La lecture est très agréable et on s'attache très rapidement à Ugo et à David. Une belle histoire, une triste histoire toute en douceur, que je vous conseille vivement!

Plus haut que les oiseaux, d'Eric Pessan

Quatrième de couverture:
Ce mercredi 21 avril, nous étions trois.
Mes deux amis et moi sur la terrasse de mon immeuble, la seule tour de la cité.
L'accès était strictement interdit.
Pourtant, on montait souvent tout là-haut. C'était magnifique, la ville n'était plus la même, le monde devenait gigantesque.
Ce jour-là, si j'avais été seul, je n'aurais pas fait la même chose. A une demi-seconde près, il ne se serait rien passé.
J'y pense sans cesse. A ce qui est arrivé. J'aimerais me confier à quelqu'un, tout raconter.
Mais qui pourra comprendre sans juger ?
Illustration de couverture: Hélène Millot

Mon avis: Un bon roman bien écrit qui traite d'un sujet qui n'est pas tellement traité: le sentiment de culpabilité après une bêtise qu'on croyait sans conséquence. On ne peut que s'attacher au personnage principal, qui est loin d'être un mauvais gamin. Une lecture que je conseille donc!

mercredi 25 septembre 2013

Une poignée d'argile, de Marie-Sabine Roger

Quatrième de couverture:
De son enfance, elle ne se souvient de rien, ou presque. Juste d'avoir été "la fille du pauvre Jean-Paul". Mais son père n'est même pas mort, bien pire, il a disparu, tout lâché. Il les a abandonnées, du jour au lendemain, sa mère et elle. Alors, son enfance après l'attente : grisaille et rancœur jamais résolue. Sa mère qui s'enferre dans la rancune, le chagrin qui les sépare au lieu de les rapprocher. Le dessin, la sculpture va la sauver. Dans son nouveau lycée, un ancien monastère, un jardin dont l'accès est condamné, va lui servir de refuge, d'atelier secret.
 
Mon avis: J'avoue avoir été déçue. Le seul autre livre que je connais de Marie-Sabine Roger est Attention fragiles, et ils ne sont absolument pas comparables, que ce soit dans l'écriture ou dans les émotions que j'ai ressenties. A vrai dire, ici, je n'ai pas ressenti grand-chose, hormis les dernières paroles du fleuriste.
Alors attention, je ne dis pas que c'est un mauvais roman, loin dae là, c'est juste que je m'attendais à beaucoup plus venant de cette auteure.
Mais le sujet reste bien traité, l'écriture fluide, tout ça. Un bon roman pour ados finalement!
(Soit dit en passant, félicitations pour la quatrième de couverture, elle ne comporte pas moins de deux erreurs en une phrase: elle est au collège, pas au lycée, et c'est un ancien couvent et non pas monastère. C'est à se demander s'ils ont lu le livre... -__-')

Mado - Jeune pucelle sans grâce et plutôt innocente, préposée aux P.T.T. à Saint Crépin sur Loue, de Simone Arèse

Quatrième de couverture:
"Si j'avais été jolie, j'aurais été putain, je suis laide, je suis factrice. Ça me permet de passer tout de même une grande partie de ma vie sur le trottoir..."
Ainsi débute l'histoire de Mado, la préposée aux P et T de Saint-Crépin-sur-Loue, qui se mêle de tout et de rien avec une autorité souveraine.
Voici enfin réédité le savoureux roman de Simone Arèse salué, lors de sa parution il y a quelques années, par une presse unanime.
 "Ce livre est bon, il est même excellent, il est de ceux qui ont du goût et de la couleur. Qui respirent de leurs propres poumons et qui cavalent tout seuls au bon rythme des mots et des phrases. Il n'est pas sans rappeler quelquefois Marcel Aymé."
Henri-François Rey
"C'est un livre totalement autre, totalement incongru. Une bio-naturaliste ? Alors si vous croyez cela, c'est qu'elle vous a bien eu, Mademoiselle Mado."
Cosmopolitain
"Vous vous souvenez de La guerre des boutons, de Clochemerle ? Eh bien là aussi vous marchez à fond."
Le Matin
"Simone Arèse a su manier une drôlerie agreste devenue aussi rare que les confitures faites à la maison."
Le Nouvel Observateur
"L'hilarité triomphe à chaque instant. Il est vrai que Simone Arèse montre très vite le bout de sa griffe : celle d'une romancière très douée."
L'Express
"Le sens des formules orales, la qualité de la satire, la verve et l'ironie sont tels qu'on a peine à croire qu'avec Mado, Simone Arèse publie son premier livre."
Les Nouvelles littéraires

Mon avis: Ahlala, j'ai bien ri! Le détachement avec lequel Mado nous parle d'elle et de son entourage est bien rafraîchissant!  Finalement, l'histoire n'est pas très folichonne et ne mène à rien de bien précis ; les personnages n'ont rien de particulier non plus, ils ne sont même pas vraiment attachants...
Non, décidément, c'est vraiment la façon dont Mado nous dépeint les chose qui leur donne toutes leurs couleurs, et c'est pour ça qu'on va jusqu'au bout sans s'en rendre compte, parce que ça passe tout seul! Une bonne surprise donc, que je recommande à ceux qui peuvent mettre la main dessus.

mardi 3 septembre 2013

Le message, d'Andrée Chedid

Quatrième de couverture:
Dans la rue déserte d'une ville ravagée par la guerre, Marie s'effondre, touchée par une balle alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre Steph. Leurs retrouvailles devaient sceller leur réconciliation et l'aveu d'un amour partagé. Luttant contre la mort, la jeune femme ne désire plus qu'une chose : transmettre un message à Steph pour lui dire qu'elle venait et qu'elle l'aime.
D'une écriture sèche et brûlante, Andrée Chedid raconte l'agonie de Marie et scande l'absurdité de la guerre, qui fait gémie les corps et sépare les amants.
 
Mon avis: Que dire de plus que ce que cette quatrième de couverture ne fait déjà?
Que c'est une lecture assez étrange que de suivre l'agonie d'une personne, on se demande comment cela peut durer plus de cent pages, et puis finalement, quelques rares personnages secondaires, avec leur propre histoire parallèle, se glissent dans le décor, et les pages passent rapidement.
On comprend rapidement que le propos n'est pas cette agonie, mais plutôt la force de l'amour face à l'insouciance de la guerre, cette chose stupide dont sont capables les Hommes.
Oui, mais finalement, ces Hommes, ils sont également capables de tellement de bien...

Aurélien Malte, de Jean-François Chabas

Quatrième de couverture:
Aurélien Malte est en prison depuis treize ans. Il a trente-six ans et il doit encore passer un an derrière les barreaux. Il écrit à Anne, visiteuse de prison, des lettres qu'il ne lui enverra pas. Aurélien raconte la violence, le mensonge, l'enfermement, mais aussi la rédemption par la culture et par l'amour qu'elle lui inspire...
 
Un roman poignant sur l'univers carcéral où l'écriture se révèle un soutien inestimable face à l'isolement et à la privation de liberté.
 
Mon avis: L'univers carcéral n'est pas un thème souvent traité, surtout en littérature jeunesse, et de façon si profonde.
Là, c'est dans l'être humain que l'on plonge, et s'il y a du beau, du très beau, il y a aussi de l'horrible. Malgré tout, c'est un récit plein d'espoir que les lettres d'Aurélien dessinent. Comme une preuve que, malgré tout ce qu'on a vécu et tout ce qu'on a infligé, la vie vaut le coup d'être vécue.
Le fait que l'on n'a jamais directement affaire avec Anne renforce tout cela, tout en le mettant en perspective, comme le confirme la fin ouverte: à nous d'imaginer ce qu'il va se passer après cette dernière lettre, après ce dernier jour...
Un très bon roman épistolaire sans aucun doute destiné aux adolescents, mais également aux adultes.

Le Magicien d'Oz, de Lyman Frank Baum

Quatrième de couverture:
Emportés par un cyclone, Dorothée et son chien se réveillent au pays d'Oz. Comment faire pour rejoindre le Kansas, tante Em et oncle Henry ? Une seule solution : se rendre à la cité d'Émeraude et demander l'aide du Grand Magicien Oz.
Chemin faisant, la fillette rencontre un épouvantail esseulé, un homme en fer rouillé et un lion poltron. Accompagnée de ces nouveaux amis, Dorothée saura-t-elle résister au pouvoir assommant d'un champ de pavots maléfiques, aux attaques de singes ailés et à toutes les terrifiantes épreuves qui l'attendent ?

L'édition réunit des illustrations de William Wallace Denslow, qui travailla aux côtés de L. Frank Baum.
 
Mon avis: Je m'attendais à un histoire façon Alice au Pays des Merveilles, et c'est un peu ça, en moins loufoque bien entendu.
Par contre, je ne m'attendais pas à ce que le récit soit si long (complexe serait un mot plus approprié, mais il serait également trop fort). Non pas que je me sois ennuyée (il y a quelques longueurs, mais qui ne sont pas trop importantes), toutefois j'ai été surprise au bout d'un moment de voir que je n'en étais qu'à la moitié du bouquin, et qu'il me restait donc encore d'autres aventures à découvrir.
L'histoire est tout de même linéaire, et sans ces personnages hauts en couleurs (et stéréotypés, mais on n'en attend pas moins dans ce genre d'histoire), l'aventure serait sûrement barbante. Mais finalement c'est une lecture agréable, à mon humble avis d'ailleurs grâce aux paysages qui vendent du rêve à l'imagination.

L'éducation d'une fée, de Didier van Cauwelaert

Quatrième de couverture:
Que faire quand la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu'elle vous aime ?
Comment sauver le couple de ses parents quand on a huit ans ?
Une fille à la dérive peut-elle devenir une fée parce qu'un petit garçon a décidé de croire en elle ?
Avec la force, l'humour et le style qui ont fait le succès de tous ses romans, Didier van Cauwelaert, prix Goncourt pour Un aller simple, nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d'une seconde vie.
 
Cauwelaert a le don, la grâce d'écrire... Surprises, accélérations, néologismes, émotions, amertumes - difficile de faire mieux.
François Nourissier, Le Figaro Magazine.
 
Mon avis: Une très bonne découverte que ce roman doux et sucré, même quand il est plus dur. L'écriture de Didier van Cauwelaert, que je découvre avec ce roman, est enchanteresse, et m'a donné l'envie de lire d'autres œuvres de cet auteur. L'écriture est fluide, les personnages attachants, en somme une belle surprise que je vous conseille vivement !

lundi 12 août 2013

Pour l'amour de Marie Salat, de Régine Desforges

Quatrième de couverture:
C'est en faisant des recherches en Gironde pour La Bicyclette Bleue que j'ai rencontré Marie Salat.
Ayant acheté, chez un libraire brocanteur d'un hameau perdu, trois cartes postales anciennes pour la joliesse de l'image, je les ai lues dès mon retour à Malagar. A mesure de ma lecture, une émotion et une gêne profonde m'envahissaient ; je surprenais des lettres d'amour d'une femme a une autre femme, et quel amour !
Le lendemain, je me suis précipitée chez le brocanteur. Dans le fouillis de ses boîtes, j'ai retrouvé quatre autres cartes, aussi belles, aussi émouvantes. "Cela ferait une belle histoire", me suis-je dit. Pendant trois ans, cette histoire a mûri dans ma tête, et puis le temps est venu pour moi de la raconter. J'ai choisi de prolonger la correspondance de Marguerite et d'imaginer les réponses de Marie.
Ces cartes ont été échangées entre 1903 et 1904 entre deux jeunes femmes mariées habitant un petit village de trois cents habitants : l'une était couturière, l'autre ouvrière. Bien entendu, les noms propres et les lieux sont imaginaires.
R. D.
 
Mon avis: Une très belle histoire, pleine d'amour et de passion, en un temps et un lieu où on se penserait pas cela possible. Un récit très touchant, où l'on ne peut s'empêcher de se demander ce qui est vrai et ce qui est inventé, tellement cela paraît incroyable.

A perte de vue, d'Amanda Eyre Ward

Quatrième de couverture:
Ce jour-là, Caroline, Madeline et Ellie avaient décidé de fuguer. Deux adolescentes et leur petite sœur de cinq ans qui rêvaient d'aventure et de liberté, de fuir un père alcoolique et une mère trop faible. Dans la voiture, les grandes ont attendu qu'Ellie sorte de classe. Et Ellie n'est jamais venue. C'était il y a seize ans. Depuis, aucune nouvelle, aucune trace, aucun indice. Seulement une famille rongée par le doute et la culpabilité. Enceinte, Madeline voudrait voir l'affaire classée pour enfin avancer. Caroline, elle, se raccroche à un minuscule espoir :  un visage sur une photo de presse prise dans le Montana, une jeune fille au sourire si ressemblant... Improbable, impossible, mais comment hésiter ?
Caroline prend à nouveau le volant. Direction le Montana...
 
"Captivant."
Questions de Femmes
 
"(...) un roman émouvant et élégant, écrit d'une plume souvent caustique (...)."
La Marseillaise
 
Mon avis: Quelle déception, quelle frustration, c'est horrible! Bon, ok, j'exagère un peu, mais tout de même...
A vrai dire, quand j'ai commencé ce roman, il ne me plaisait pas. La vie de Caroline m'ennuyait ferme, et j'ai failli abandonner. Mais voilà que l'intrigue a fini par me happer, et je suis vraiment rentrée dans cette histoire pour de bon, jusqu'à la fin. Cette fin qui m'a tout gâché. (J'ai essayé de ne pas mettre de spoiler, mais dans le doute, réfléchissez avant de lire la suite).
Franchement, l'histoire ne tend que vers ce moment, et finalement, on n'y assiste pas. J'ai bien conscience que ce n'est pas un manque de talent ou de la maladresse de la part de l'auteure ; qu'au contraire, c'est une décision réfléchie de nous laisser comme ça (j'ai failli écrire "en plan"), fin ouverte, tout ça, tout ça, blablabla.
Mais! Moi, j'ai trouvé ça hyper frustrant, j'étais carrément énervée en refermant le bouquin! Alors bon, peut-être que d'autres ne seront pas d'accord avec moi, mais du coup, cette fin ajoutée à ce début m'a fait me dire que du coup, le milieu, qui m'a pourtant plu, ne servait à rien.
Une déception donc, face à laquelle j'aimerais avoir des réactions, des avis, pour savoir si j'ai été la seule à ressentir cela.

La valise d'Hana, de Karen Levine

Quatrième de couverture:
C'est une valise on ne peut plus ordinaire. Elle est marron. Elle est grande. On pourrait y mettre beaucoup de choses. Mais aujourd'hui, elle est vide. Dessus il y a le nom d'une petite fille, Hana Brady ; une date de naissance, 16 mai 1931 ; et un mot, "orphelin". Cette valise vient du camp d'Auschwitz. Qui était Hana Brady ? Au Japon, des enfants d'aujourd'hui tentent de le découvrir.
 
"L'histoire d'Hana n'était pas finie. Maintenant plus que jamais, Fumiko voulait tout savoir sur elle, pour la mémoire d'Hana. Ce serait sa mission."
 
Mon avis: Quelle petite merveille! Un livre jeunesse sur le Seconde Guerre Mondiale, encore!... Oui mais... Beaucoup de tendresse, beaucoup de simplicité.
Le fait que l'histoire parte du présent vers le passé, et non pas l'inverse, jusqu'à ce que les deux se rejoignent à la fin du livre rend tout cela très proche du lecteur, beaucoup plus que quand les évènements racontés ne se déroulent que dans le passé.
Et le fait que ce soit une histoire vraie (les photographies aidant à s'en persuader si besoin) ne donne qu'une envie : aller au Japon afin de rencontrer cette fameuse Fumiko.
Cela m'a bien entendu fait penser aux Freedom Writers, dont l'histoire est similaire, mais cette fois c'est bien adapté aux enfants, pour qui l'écriture est parfaite.