vendredi 16 décembre 2011

Le Tournesol illustré - Eloge d'un oublié de l'Histoire des Sciences, d'Albert Algoud

Quatrième de couverture:
... Ô paradoxe,
bien que Tournesol
soit si célèbre,
force est de constater
que son génie
reste méconnu !

Le Savant Tournesol, le très grand savant,
reste invraisemblablement absent
des dictionnaires, des encyclopédies
et pire encore, l'Histoire des Sciences
l'ignore superbement...

Mon avis: Un nouvel ouvrage pour ma collection de tintinophile! Pas mal, même s'il est parfois difficile de démêler le vrai du faux. Les illustrations sont intéressantes et variées, le texte bien mené pour n'être ni rébarbatif ni trop complexe (ni trop simplifié).
Un livre sympa à offrir aux gens passionnés

lundi 12 décembre 2011

Le scaphandre et le papillon, de Jean-Dominique Bauby

Quatrième de couverture :
Le 8 décembre 1995, brutalement, un accident vasculaire a plongé Jean-Dominique Bauby dans un coma profond. Quand il en est sorti, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce que la médecine appelle le "locked-in syndrom" - littéralement : enfermé à l'intérieur de lui-même -, il ne pouvait plus bouger, manger, parler ou même simplement respirer sans assistance.
Dans ce corps inerte, seul un œil bouge. Cet œil - le gauche -, c'est son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie.

Avec son œil, il cligne une fois pour dire "oui", deux fois pour dire "non". Avec son œil, il arrête l'attention de son visiteur sur les lettres de l'alphabet qu'on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entières... Avec son œil, il a écrit ce livre : chaque matin pendant des semaines, il en a mémorisé les pages avant de les dicter, puis de les corriger.

Sous la bulle de verre de son scaphandre où volent des papillons, il nous envoie ces cartes postales d'un monde que nous ne pouvons qu'imaginer - un monde où il ne reste rien qu'un esprit à l'œuvre. L'esprit est tour à tour sarcastique et désenchanté, d'une intensité qui serre le cœur. Quand on n'a plus que les mots, aucun mot n'est de trop.

Jean-Dominique Bauby est né en 1952. Journaliste, père de deux enfants, rédacteur en chef de Elle, il mène depuis le 8 décembre 1995 une existence inédite de grand handicapé selon les uns, de mutant selon lui-même.

Mon avis : Je n'ai pas grand-chose à raconter qui ne soit déjà dit dans la quatrième de couverture.
La lecture est simple, rapide et touchante. Et même si c'est un témoignage, l'écriture reste fluide et agréable.
Un bon petit livre impressionnant par son histoire, même si on n'oublie jamais qu'il est bien triste qu'il ait jamais été rédigé.

mardi 6 décembre 2011

Elle s'appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay

Quatrième de couverture :
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dés que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.
Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans vingt pays.

Ce livre a obtenu le prix Chronos 2008, catégorie Lycéens, vingt ans et plus.

Mon avis : Je suis assez partagée...
J'ai été "happée" par l'histoire dés la première page, ce qui est assez rare me concernant, et je n'ai plus pu la lâcher pendant très longtemps. Et le problème est justement là: il y a eu un moment où j'ai trouvé que ça devenait trop long, que l'histoire aurait dû s'arrêter plus tôt. Personnellement, j'aurais bien retiré entre 150  et 200 pages à ce bouquin.
Déjà, les aléas du couple de Julia ne me paraissent vraiment pas vitaux ici. Si on retirait déjà tout ce qui concernait sa vie de couple (sans pour autant retirer les autres éléments de son quotidien), on éviterait nombre de lenteurs.
Ensuite, si on réduisait le nombre de préjugés et d'idées reçues sur les Français, les Parisiens et les Américains, le récit serait moins lourd. J'avoue, au début j'ai trouvé que ça donnait un petit côté comique, et j'ai bien compris que c'était fait exprès pour mettre ces préjugés en péril ; mais comme il y en a à la pelle, ça ne redevient que ce que c'est au départ : des idées reçues et des préjugés fatigants et souvent faux ou faussés. Et c'est vite lourd.
Enfin, et c'est là mon principal problème: je trouve que tout ce qui se passe (ne vous inquiétez pas, pas de spoiler) après la rencontre avec Ornella et sa mère est superflu, voire presque inintéressant.
Pourtant, et je reviens là à mon premier point, j'ai beaucoup aimé ce livre. Il y a simplement des choses qui m'ont gâché le plaisir de cette lecture. En résumé, je trouve que le livre est trop long. Et ce n'est pas par flemmardise, certains bouquins méritent d'être longs (même si j'avoue être parfois désespérée à la lecture d'un pavé^^), simplement pas celui-là. Elle s'appelait Sarah aurait été plus émouvant, plus touchant, plus vrai avec au moins 100 pages de moins.
Je conseille néanmoins ce livre à ceux qui sont intéressés par la Rafle du Vél d'Hiv où qui ne connaissent pas cet atroce évènement. Malgré toutes mes critiques (:-S), ça reste un très bon livre, sur un sujet malheureusement pas assez traité.