mardi 6 décembre 2011

Elle s'appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay

Quatrième de couverture :
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dés que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.
Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans vingt pays.

Ce livre a obtenu le prix Chronos 2008, catégorie Lycéens, vingt ans et plus.

Mon avis : Je suis assez partagée...
J'ai été "happée" par l'histoire dés la première page, ce qui est assez rare me concernant, et je n'ai plus pu la lâcher pendant très longtemps. Et le problème est justement là: il y a eu un moment où j'ai trouvé que ça devenait trop long, que l'histoire aurait dû s'arrêter plus tôt. Personnellement, j'aurais bien retiré entre 150  et 200 pages à ce bouquin.
Déjà, les aléas du couple de Julia ne me paraissent vraiment pas vitaux ici. Si on retirait déjà tout ce qui concernait sa vie de couple (sans pour autant retirer les autres éléments de son quotidien), on éviterait nombre de lenteurs.
Ensuite, si on réduisait le nombre de préjugés et d'idées reçues sur les Français, les Parisiens et les Américains, le récit serait moins lourd. J'avoue, au début j'ai trouvé que ça donnait un petit côté comique, et j'ai bien compris que c'était fait exprès pour mettre ces préjugés en péril ; mais comme il y en a à la pelle, ça ne redevient que ce que c'est au départ : des idées reçues et des préjugés fatigants et souvent faux ou faussés. Et c'est vite lourd.
Enfin, et c'est là mon principal problème: je trouve que tout ce qui se passe (ne vous inquiétez pas, pas de spoiler) après la rencontre avec Ornella et sa mère est superflu, voire presque inintéressant.
Pourtant, et je reviens là à mon premier point, j'ai beaucoup aimé ce livre. Il y a simplement des choses qui m'ont gâché le plaisir de cette lecture. En résumé, je trouve que le livre est trop long. Et ce n'est pas par flemmardise, certains bouquins méritent d'être longs (même si j'avoue être parfois désespérée à la lecture d'un pavé^^), simplement pas celui-là. Elle s'appelait Sarah aurait été plus émouvant, plus touchant, plus vrai avec au moins 100 pages de moins.
Je conseille néanmoins ce livre à ceux qui sont intéressés par la Rafle du Vél d'Hiv où qui ne connaissent pas cet atroce évènement. Malgré toutes mes critiques (:-S), ça reste un très bon livre, sur un sujet malheureusement pas assez traité.

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