lundi 12 décembre 2011

Le scaphandre et le papillon, de Jean-Dominique Bauby

Quatrième de couverture :
Le 8 décembre 1995, brutalement, un accident vasculaire a plongé Jean-Dominique Bauby dans un coma profond. Quand il en est sorti, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce que la médecine appelle le "locked-in syndrom" - littéralement : enfermé à l'intérieur de lui-même -, il ne pouvait plus bouger, manger, parler ou même simplement respirer sans assistance.
Dans ce corps inerte, seul un œil bouge. Cet œil - le gauche -, c'est son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie.

Avec son œil, il cligne une fois pour dire "oui", deux fois pour dire "non". Avec son œil, il arrête l'attention de son visiteur sur les lettres de l'alphabet qu'on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entières... Avec son œil, il a écrit ce livre : chaque matin pendant des semaines, il en a mémorisé les pages avant de les dicter, puis de les corriger.

Sous la bulle de verre de son scaphandre où volent des papillons, il nous envoie ces cartes postales d'un monde que nous ne pouvons qu'imaginer - un monde où il ne reste rien qu'un esprit à l'œuvre. L'esprit est tour à tour sarcastique et désenchanté, d'une intensité qui serre le cœur. Quand on n'a plus que les mots, aucun mot n'est de trop.

Jean-Dominique Bauby est né en 1952. Journaliste, père de deux enfants, rédacteur en chef de Elle, il mène depuis le 8 décembre 1995 une existence inédite de grand handicapé selon les uns, de mutant selon lui-même.

Mon avis : Je n'ai pas grand-chose à raconter qui ne soit déjà dit dans la quatrième de couverture.
La lecture est simple, rapide et touchante. Et même si c'est un témoignage, l'écriture reste fluide et agréable.
Un bon petit livre impressionnant par son histoire, même si on n'oublie jamais qu'il est bien triste qu'il ait jamais été rédigé.

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