dimanche 22 janvier 2012

Allah n'est pas obligé, d'Ahmadou Kourouma

Quatrième de couverture:
Kalachnikov en bandoulière, Birahima tue des gens pour gagner sa vie. Pas plus haut que le stick d'un officier, cet enfant-soldat du Liberia raconte. L'errance, la guerre, les pillages, les massacres, les copains qui tombent sous les balles... Témoin lucide et fataliste, il nous offre l'image terrifiante d'une Afrique qui sacrifie les enfants.

"Maintenant, après m'être présenté, je vais vraiment, vraiment conter ma vie de merde de damné."

Né en Côte d'Ivoire en 1927, Ahmadou Kourouma est l'auteur de quatre livres, tous disponibles en Points. Le prix Jean-Giono 2000 lui a été attribué pour l'ensemble de son œuvre. Il est mort à Lyon en décembre 2003.

"Dans ce magnifique livre, la vie palpite dans chaque phrase, brûlante comme un remords, acide comme un reproche."
Le Figaro littéraire

Prix Renaudot 2000
Prix Goncourt des lycéens 2000
Prix Amerigo-Vespucci 2000

Mon avis: Encore une lecture conseillée par l'option de littératures étrangères, mais là, je vais être moins enjouée. A dire vrai, j'avais déjà envie de le lire avant, alors quand je l'ai vu dans la liste, je n'ai pas hésité. Mais j'ai été quelque peu déçue. Mon impression diffère selon le "quart" du bouquin.
Le premier quart m'a un peu fait flipper, car le style est très particulier (syntaxe pauvre voire incorrecte, pas mal de mots familiers en français et en africain, beaucoup de mots français expliqués entre parenthèses...), mais j'ai fini par m'y faire, et je trouvais même qu'il m'aidait à me sentir plus "imprégnée" du contexte.
Le deuxième quart est donc plutôt bien passé, sans être exceptionnel non plus. Mais j'étais tout de même bien prise dans les évènements.
Le troisième quart est un peu moins bien passé, je trouvais que ça devenait un peu trop répétitif, et j'ai donc commencé à décrocher.
Enfin, le dernier quart est beaucoup (trop) historique. J'ai eu l'impression qu'on mettait l'histoire en mode pause, et qu'à la fin, on y revenait "histoire de", et qu'on finissait vite fait, parce qu'il fallait bien que ça se termine à un moment, d'une façon ou d'une autre.
En résumé, ce livre nous permet effectivement de nous rendre un peu compte de ce qu'est la vie de ces pauvres enfants, faisant parfois taire certains préjugés que nous avons tendance à avoir. Malheureusement, je n'ai ressenti absolument aucun sentiment à cette lecture, alors que je pensais qu'elle me bouleverserait. J'ai donc été déçue.
Je ne me permettrais pas de dire que ce livre est nul, mais je pense juste qu'il ne faut pas l'aborder comme je l'ai fait comme une histoire qui va nous traumatiser, nous faire pleurer sans cesse, et changer notre vie à jamais (bon, ok, j'exagère un peu là, je ne m'attendais tout de même pas à tout ça^^).

La reine des lectrices, d'Alan Bennett

Quatrième de couverture:
Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, d'un coup, rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ?
C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James,les sœurs Brontë, Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'œil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde so british de Buckingham Palace s'inquiète. Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sans dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor.
Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.

Mon avis: J'ai lu ce livre à la demande d'une prof, et j'avoue que je n'étais pas vraiment très emballée. Pourtant, je me suis retrouvée littéralement absorbée dés les premières lignes. C'est un récit court et le rythme est juste parfait. Les personnages sont hauts en couleurs, et les situations souvent cocasses. J'ai finalement passé un très bon moment, et je vous conseille vivement ces quelques cent pages qui valent le détour!

vendredi 13 janvier 2012

Foster, de Claire Keegan

Quatrième de couverture:
Praise for Claire Keegan:

'Foster puts on display an imposing array of formal beauties at the service of a deep and profound talent . . . She brings a thrilling synaesthetic instinct for the unexpected right word, and exhibits patient attention to life's vast consequence and finality . . . a high-wire act of uncommon narrative virtuosity.' Richard Ford

'I can think of no Irish writer who describes the natural world with greater grace . . . Keegan's prose leads you to look again.' Joseph O'Connor, Sunday Independant

'[Antarctica is] among the finest collection of stories written recently in English.' Observer

'A writer already touched by greatness.' Declan Kiberd, Irish Times

Mon avis: Une histoire simple et touchante, aux implications toujours un peu triste, mais un livre court et agréable malgré tout.

dimanche 1 janvier 2012

Bilan de l'année 2011

47 livres lus
dont 4 en anglais,
7 de Stephen King,
3 de Chattam,
 et 3 sur Tintin,
(+ 153 mangas).
Un peu plus de livres lus au total que l'année dernière donc, mais moins en anglais (c'pas bien...), plus de Stephen King, mais en réalité moins (j'ai compté La Ligne Verte comme 6 bouquins puisque 6 volumes), et surtout, plus du double de mangas! :D
Il faut que je me remette aux Stephen King et aux livres en anglais plus sérieusement pour 2012! :-#

Mon Top 5 de l'année 2011 :
1. The book thief de Markus Zusak ;
2. Hunger Games (la trilogie) de Suzanne Collins ;
3. Le voleur d'ombres de Marc Lévy ;
4. Tom, petit Tom, tout petit homme Tom de Barbara Constantine ;
5. Les enfants des autres de Torey L. Hayden.

On retrouve donc dans ce top 5 Barbara Constantine et Torey L. Hayden, qui écrivent toujours avec autant de tendresse. Marc Lévy m'a quant à lui agréablement surprise après quelques déceptions ; et enfin, j'ai découvert deux petits chefs-d'œuvre de Markus Zusak et Suzanne Collins, qui sont mes coups de cœur absolus de l'année.