samedi 31 mars 2012

L'appel de l'ange, de Guillaume Musso

Quatrième de couverture:
Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie...

New York. Aéroport Kennedy.
Dans la salle d'embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route.
Madeline et Jonathan ne s'étaient jamais rencontrés, ils n'auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu'ils s'aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l'autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu'ils pensaient enterré à jamais...

Entre comédie romantique et thriller de haute volée
Une intrigue magistrale portée par des personnages bouleversants
Un final virtuose

Mon avis: Ce livre m'a ramenée aux premiers de Guillaume Musso, que j'avais vraiment adorés. Alors certes, l'écriture reste toujours par moments très stéréotypée, mais l'intrigue et les personnages sont vraiment intéressants, et j'ai été plus surprise que je ne l'avais été sur les derniers romans. Je ne dirai pas que celui-là est aussi bon que les tout premiers, mais on en est tout de même pas loin, comme s'il avait retrouvé un certain souffle.
Un livre plein d'émotions et simple et rapide à lire.

mardi 20 mars 2012

The constant princess, de Philippa Gregory

Quatrième de couverture:
Desire. Destiny.
And a choice that will change history.

Katherine of Aragon is betrothed at the age of three to Prince Arthur, son and heir of Henry VII of England. She is raised to be Princess of Wales, and knows it is her destiny to rule that far-off, wet, cold land.
Her faith is tested when her prospective father-in-law greets her arrival with a great insult; Arthur seems little better than a boy; the food is strange and the customs are coarse. Slowly she adapts to the first Tudor court, and life as Arthur's wife grows ever more bearable. Unexpectedly in this arranged marriage, a tender and passionate love develops.
But when the studious young man dies, she is left to make her own future: how can she now be queen, and found a dinasty? Only by marrying Arthur's young brother, the sunny but spoilt Henry.

'Historical fiction at its best'
Mail on Sunday

'Gregory brings to life the sights, smells, textures and emotional landscape of 16th-century England'
Kate Mosse, Financial Times

Mon avis: Ce livre précède The Other Boleyn girl, mais il est tout de même assez différent de ce dernier. Alors que je n'ai pas pu lâcher l'histoire des Boleyn, ce tome m'a perdue à deux reprises, mais les deux fois pendant un bon moment: pendant la période à Ludlow, avec les histoires racontées par Catalina, qui ne m'ont pas toujours parues indispensables; et tout ce qui concerne la bataille contre les français (bien que les éléments concernant les écossais m'a plu).
En dehors de ces moments, j'ai tout de même été bien accrochée tout du long. C'est intéressant de voir pourquoi et comment Katherine est devenue ce qu'on voit d'elle pendant la période du King's Great Matter, et à quel point on retrouve une partie de la personnalité de sa future fille (Mary Tudor) en elle jeune. C'est aussi très enrichissant de pouvoir en apprendre plus sur ses parents, qui ont l'air d'avoir été de sacré personnages également.
Dans un autre registre, le point de vue adopté par la romancière me paraît à la fois plausible (dans le fait que Katherine aurait menti toute sa vie), et à la fois un peu trop romancé (l'histoire de la promesse sur le lit de mort). C'est malheureusement une des nombreuses questions que pose l'Histoire, et à laquelle nous n'aurons jamais de réponse.
En attendant, je suis toujours plus fascinée et admirative de cette femme qu'était Katherine of Aragon, et je vous conseille ce livre si vous êtes passionnés de cette dynastie comme moi (et que vous n'avez pas peur de lire en anglais, car malheureusement celui-là n'a pas encore été traduit en français).

jeudi 8 mars 2012

Carmilla, de Sheridan Le Fanu

Quatrième de couverture:
Préface et filmographie par François Rivière.

Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive.
Lorsque surgit d'un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l'héroïne.
Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu'une inquiétante torpeur s'empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla...
Un amour ineffable grandit entre les deux créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais "par la plus bizarre maladie qui eût affligé un être humain".
Métaphore implacable de l'amour interdit, Carmilla envoûte jusqu'à la dernière ligne... jusqu'à la dernière goutte de sang !
Maître du récit de fantômes et de vampires, dans la tradition romantique du roman noir, l'Irlandais Sheridan Le Fanu (1814-1873) est l'un des pionniers du roman de mystère anglais. Carmilla (1872) annonce le Dracula (1897) de Bram Stoker.

Mon avis: Moi qui d'habitude n'aime pas trop les livres datant d'avant le XXe siècle, ni les nouvelles, je dois dire que j'ai trouvé celle-là sympa. Enfin, je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai adoré, mais j'ai tout de même apprécié l'historie...