vendredi 25 novembre 2011

La ligne verte, de Stephen King (6 tomes)

Titres des différents volumes :
- Deux petites filles mortes
- Mister Jingles
- Les mains de Caffey
- La mort affreuse d'Edouard Delacroix
- L'équipée nocturne
- Caffey sur la ligne

Quatrième de couverture du premier tome :
Peut-on encore écrire des romans en épisodes, comme cela se faisait autrefois ? Rédiger dans l'urgence, créer chaque mois le suspense, suivre les réactions de ses lecteurs... Stephen King relève ici le défi !
 
Octobre 1932. Pénitencier d'État, Cold Moutain, Louisiane.
A l'écart des autres, le bloc E.
Celui des condamnés à mort.
L'antichambre de l'enfer.
Au bout du long corridor vert, la chaise électrique, Miss Cent Mille Volts au répugnant baiser...

Sa prochaine victime, John Caffey.
Un géant. Le meurtrier des petites jumelles Detterick. Surpris devant leurs cadavres ensanglantés.
Étrangement absent. Si calme...
Paul, le gardien-chef, l'accueille comme les autres, sans états d'âme...

Et pourtant... L'air est étouffant...
Quelque chose se trame...
Le regard troublant du condamné, les provocations sadiques de Percy Wetmore, une exécution de trop...?

Un rouage va lâcher. Mais lequel ?
Pourquoi ? Et qui manipule Mister Jingles, cette étrange souris trop curieuse et trop savante ?

Le suspense ne fait que commencer...

Mon avis : Très bien, malgré les répétitions (série-feuilleton oblige). Agréable à lire, des personnages attachant ou bien détestables très rapidement, une fin comme il faut.
Par contre, cela m'a paru étrange à lire car je n'ai pas du tout reconnu le style de Stephen King. Mais c'était tout de même une très bonne lecture, que j'avais envie de faire depuis très longtemps. C'est maintenant chose faite, et je vous conseille d'en faire de même!

Adaptation cinématographique : J'ai commencé le livre en étant très imprégnée du film, que j'avais déjà vu plusieurs fois, des années plus tôt (ce film est l'un de mes préférés). Du coup, j'avais tendance à lire le livre comme une adaptation du film, et non le contraire.
A l'exception des passages à la maison de retraite (qui, selon moi, sont loin d'être indispensables), le film suit presque au mot à mot les cinq premiers volumes. Cependant, il prend beaucoup plus de distance quant aux évènements du dernier tome.
Personnellement, j'ai, de manière générale, préféré le film (ce qui est très rare), mais c'est peut-être parce que le film m'avait (et de loin) déjà conquise avant que je me mette dans le livre. Je ne regrette cependant pas d'avoir lu cette grande œuvre, qui apporte tout de même, surtout vers la fin, des détails qui n'apparaissent pas dans le film.

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