jeudi 4 octobre 2012

Théa pour l'éternité, de Florence Hinckel

Quatrième de couverture:
Théa est secrètement amoureuse de Théo, son meilleur ami d'enfance, qui lui préfère la pom-pom girl du lycée.
Théa vit seule avec sa mère, une ancienne présentatrice de télévision obnubilée par le souci de paraître jeune.
Théa a l'impression que le temps passe trop vite et que les promesses de l'enfance sont déjà loin.
Alors, quand le professeur Jones lui propose d'être le plus jeune cobaye d'un programme visant à stopper le vieillissement, Théa décide de saisir sa chance.
Le destin hors normes d'une héroïne qui a franchi la limite interdite. Un roman déroutant d'une évidente actualité.
 
Mon avis: Une histoire originale et bien racontée, malgré quelques petits défauts.
Tout d'abord (et principalement), les personnages sont trop stéréotypés à mon goût (surtout la mère), et  donc prévisibles.
Ensuite, le personnage de Théa a, pendant les deux tiers du livre, tendance à foncer tête la première dans tous ce dont le lecteur se méfie. Un peu à la manière de Bella dans Twilight, on a souvent envie de lui filer une bonne baffe pour la faire se réveiller un peu et voir la réalité en face, car ce qui la surprend paraît souvent évident au lecteur.
Ces deux défauts sont les seuls à mon goût, mais ils en induisent un autre: la prévisibilité. En effet, on se doute à l'avance de ce qui va se passer, de façon plus ou moins évidente (parfois, on sait juste que la situation va mal/bien finir).
Cependant, après lecture, je pense que ces défauts sont, dans une certaine mesure au moins, voulues par l'auteur. En effet, tout cela s'arrange sur la dernière partie du livre, et la lecture de ces quelques chapitres est fort agréable.
Quant à la fin, elle m'a laissée sur des sentiments complexes et presque contradictoires...

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