mardi 4 septembre 2012

Show of evil & Reign in hell, de William Diehl


Quatrième de couverture du premier tome :
A vrai dire, c'est une trilogie, mais j'ai déjà fait un article sur le premier tome, avant de savoir qu'il y avait une suite: Peur primale

Mon avis: Pas plus tard que la semaine dernière, m'a belle-sœur m'a dit un truc qui m'a fait sourire: "J'ai passé l'âge de me forcer à lire un livre." Je suis entièrement du même avis, et d'ailleurs depuis toujours!^^ En dehors des livres rendus obligatoires par le cursus scolaire, je me suis donné comme consigne depuis déjà bien longtemps de ne me forcer à lire un livre que jusqu'au quart. En règle générale (même si je sais qu'il y a des exceptions confirmant cette règle, Stephen King notamment), s'il doit se passer quelque chose, cela se passe dans le premier quart. Si je me force à lire un livre en entier, je ne peux m'empêcher de penser que c'est du temps de perdu pour lire un livre qui me plait, d'autant que ma PAL et ma liste d'envies sont toutes les deux des puits sans fonds. :D
Or, ayant particulièrement aimé Peur Primale (même si j'avoue avoir préféré le film au roman, comme quoi tout arrive), je me suis lancée avec envie dans ces suites, et ai fini par me forcer à lire le dernier roman. La route a été longue, croyez-moi. Une fois le bouquin posé, j'ai été heureuse comme je ne l'avais été depuis longtemps, puisque cela fait quelques années que je n'ai pas été forcée de lire un livre (je dirais trois ans).
Show of evil est ma foi un assez bon livre. L'action met quelques 200 pages à se lancer, mais elle se lance ensuite avec force et rapidité. On retrouve ici Martin Vail et Aaron Stampler avec beaucoup d'appréhension et de fascination, et en-dehors de ces 200 premières pages et des descriptions trop lourdes et trop récurrentes, on reste captivés par cette relation Vail/Stampler qui nous tient en haleine, avec un final ma foi plutôt satisfaisant. Malgré tout, on suit en parallèle de cette histoire principale deux autres affaires criminelles, qui n'ont aucun lien avec Stampler, et j'avoue que cela m'a laissée perplexe, tant j'ai trouvé que cela n'apportait rien d'autre qu'un côté trop "lourdeau" au roman.
Mais le problème majeur de cette trilogie est bien le troisième volume, Reign in hell. Finalement, il n'apporte pas grand-chose à l'intrigue Aaron/Stampler. Perso, j'aurais préféré que le deuxième roman finisse légèrement différemment, et que l'on s'arrête là. En fait, Reign in hell est presque hors-sujet. Il aurait mérité d'être un roman à part. Alors bien sûr, à cela s'ajoute le même problème de descriptions inutiles et de sujets parallèles que les deux autres. Et puis, d'un point de vue beaucoup plus subjectif (même si le reste l'est tout de même), c'était beaucoup trop empreint de religiosité (je ne peux pas dire autrement ici, comprendront ceux qui l'ont lu, s'il y en a^^) à mon goût, et je n'aime franchement pas ce genre d'histoires (même quand c'est du Stephen King, c'est pour vous dire)... En résumé, je me suis demandé pendant tout ce dernier tome où William Diehl voulait nous emmener, et ce jusqu'à la dernière page... Et d'ailleurs, franchement, tout ça pour ça?!?

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