dimanche 16 juin 2013

Nina Volkovitch, de Carole Trébor (3 tomes)


Titres des différents volumes :
- La lignée
- Le souffle
- Le combat
 

Quatrième de couverture du premier tome :
UNE ADOLESCENTE, UNE MISSION, UN DESTIN
Envoyée à l'orphelinat de Karakievo parce que ses parents sont considérés comme des "ennemis du peuple", Nina Volkovitch a fait le serment de s'enfuir et de retrouver sa mère, emprisonnée dans un goulag en Sibérie. Mais comment s'enfuir d'un tel lieu quand on a quinze ans, et qu'on en paraît douze ? Ce qu'elle ne sait pas, c'est que sa mère a pris soin de dissimuler de précieux indices pour l'aider à s'échapper, mais aussi pour lui révéler les dons particuliers qu'elle possède sans le savoir. Car Nina est la descendante des Volkovitch, une illustre famille qui détient des pouvoirs aussi prodigieux que terrifiants. Et c'est elle, Nina, qui représente le dernier espoir face à un ennemi plus menaçant que la dictature soviétique...

www.gulfstream.fr

Mon avis: Alors, normalement, je parle de l'ensemble des livres, mais là je me sens obligée d'y aller au cas par cas avant de donner un avis généralisé...

La lignée est un roman très agréable à lire, les personnages sont très attachants et ont une personnalité très intéressante, qui plus est dans ce pays à cette époque. La Russie sous le "Petit Père du Peuple" n'est d'ailleurs à mon sens pas assez illustrée dans la littérature jeunesse en France, chose qui rend cette trilogie originale, rafraichissante et très instructive. C'est donc cette ambiance qui est instaurée dans le premier volume très ben écrit et très prenant.
Le souffle reste dans cet esprit bien sûr, mais la lecture est trop rapide, car finalement il ne se passe pas grand-chose, et il y a même quelques petites longueurs par-ci par-là.
Du coup, on se lance dans Le combat en se demandant comment il est possible que Nina mette en marche et réalise tout ce qu'elle a à faire en un seul volume restant. Et en fin de compte, on se rend compte à la fin que certaines choses auxquelles ont pensait assister se feront sans nous, après la fin de la trilogie. Cependant, cela ne crée pas trop de frustration et laisse plutôt la place à l'imagination avec une fin plus ou moins ouverte. Malgré tout, on retrouve comme dans le deuxième volume une alternance entre des passages un peu longuets où il ne se passe pas grand-chose et d'autres où l'action est trop rapide. D'ailleurs, l'affrontement final arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, d'autant que j'avoue ne pas avoir bien compris en détails tout ce qu'il se passait pendant la bataille, car il y a certaines choses qui sont restées floues concernant la manipulation des anges, mais peut-être que c'est moi qui avait loupé quelque chose dans les explications préalables... :D

Malgré donc quelques petits défauts de rythme surtout, la trilogie est resté un plaisir à lire, et je vous la conseille fortement, ne serait-ce que pour la situation dans laquelle elle se place.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire