vendredi 17 février 2012

Allumer le chat, de Barbara Constantine

Quatrième de couverture:
Bastos, le chat philosophe et pédant, parvient à échapper au fusil de Raymond. N'empêche qu'il le nargue ce chat ! Et il faut encore s'occuper du môme, un peu nul en foot, qui n'a rien trouvé de mieux que de choper de l'eczéma sur le visage... Sans compter son imbécile de père qui se fait encastrer par un cerf de deux cents kilos. Il y a franchement de quoi devenir allumé dans cette famille !

"Passe-moi le fusil, j'vais allumer le chat !"

Barbara Constantine, romancière, céramiste et scripte - elle a travaillé avec Cédric Klapisch - vit en région parisienne. Elle est également l'auteur d'A Mélie, sans mélo, son second roman.

"En soixante-dix chapitres courts, ce petit livre loufoque est un chassé-croisé de doux-dingues cabossés par la vie et qu'on finit par trouver attachants."           Le Nouvel observateur

Mon avis: Allumer le chat est le premier roman de Barbara Constantine et, après avoir lu les deux suivants, j'avais un peu peur d'être déçue par celui-là, comme ça peut arriver quand on lit les livres dans ce sens-là. Pourtant, je n'ai presque pas été déçue.
Oui, presque, parce que trois-quatre petites choses m'ont tout de même un peu dérangée.
Tout d'abord le nombre de personnages, dont j'ai eu beaucoup de mal à retenir les noms et les situations. Mais je m'y suis faite, malheureusement un peu tard.
Ensuite, disons qu'il y avait des situations que je trouvais trop improbables, comme si tout était bien dans le meilleur des mondes, même pour ces gens un peu paumés qui trouvent le bonheur tous en même temps. Un peu trop dur à avaler.
Et certains passages étaient beaucoup trop familiers à mon goût (dans le langage et non dans les scènes) pour une histoire si douce (même si elle est souvent dure), et pour l'auteure aussi douce que ses histoires qui m'a dédicacé deux bouquins il y a un an.
Enfin, les repères de temps n'étaient vraiment pas nombreux, j'avais du mal à me repérer, et j'ai eu l'impression que tout arrivait trop vite, ce qui renforçait cette impression d'improbabilité.
Mais malgré ces détails qui paraissent importants quand je les liste, mais qui ne le sont pas dans le livre, on retrouve bien la patte de Barbara Constantine, qui nous fait encore une fois passer du sourire aux larmes à l'œil, à travers des petits clins d'œil et des coups de blues.
Encore une fois, on se retrouve avec une histoire touchante à souhait, que je conseille à toute personne qui n'aime plus la vie, pour réapprendre à l'apprécier, et à toute personne qui l'aime tout de même, pour avoir une nouvelle occasion de sourire.

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