dimanche 16 juin 2013

Sur la route de Madison, de Robert-James Waller

Quatrième de couverture:
"Quand il s'arrêta dans la cour, une femme était assise sous le porche. Il avait l'air d'y faire frais et elle buvait quelque chose qui avait l'air plus frais encore. Elle quitta le porche pour venir vers lui. Il sortit de la camionnette et la regarda, la regarda de plus près, d'encore plus près. Elle était ravissante, ou l'avait été à une époque, ou pouvait l'être encore.  Et immédiatement, il se sentit envahi par cette gaucherie qui le saisissait toujours quand il était face à des femmes qu'il désirait."
Francesca Johnson, fermière de l'Iowa, était seule cette semaine-là ; son mari et ses enfants s'étaient rendus en ville pour la foire agricole. Sa rencontre avec Robert Kincaid, écrivain-reporter qui photographiait les ponts du comté de Madison, eut lieu au cours de l'été 1965. Dès leur premier regard, ils surent qu'ils étaient faits l'un pour l'autre de toute éternité. Ils ne disposaient que de quelques jours pour se connaître, s'aimer et vivre une vie entière de passion silencieuse, avide et sans espoir.
"Sur la route de Madison" est une des plus belles histoires d'amour jamais écrites. Clint Eastwood en a tiré un film, avec Meryl Streep, salué par une critique unanime et plébiscité par le grand public.

Mon avis: Si le côté romantico-poétique m'a parfois laissée de marbre, je dois avouer que l'histoire reste très belle, et que le roman se lit très bien.

La maison aux six cercueils, de John Peel

Quatrième de couverture:
Cache-cache...
Jamais les trois filles et les trois garçons de l'équipe de natation n'auraient imaginé y jouer encore à leur âge ! Car, bloqués par un orage terrible dans un vieux manoir isolé, ils n'ont rien trouvé de mieux pour se changer les idées... Mais le jeu tourne mal : deux d'entre eux disparaissent, les phénomènes terrifiants se multiplient. Comme si un piège était en train de se refermer sur eux...
Parviendront-ils à s'échapper à temps de la maison maléfique... ?
à partir de 11 ans

Mon avis: Je me souviens de ce livre comme étant celui qui m'avait filé la plus grande pétoche à l'époque. Finalement, c'est tout de même gentillet. C'est fou comme notre sensibilité change en vieillissant. Enfin je m'égare...
Bref, c'est tout de même un bon petit roman bien écrit et sympa à lire, mais sans être exceptionnel non plus, pour de jeunes lecteurs en quête de frissons littéraires.

L'école est finie, d'Yves Grevet

Quatrième de couverture:
2028. Sur le chemin de l'école, certains enfants sont en tenue de travail. Ce sont les enfants des entreprises...
Yves Grevet est instituteur en classe de CM2. Il est notamment l'auteur de la célèbre trilogie Méto.
"Une fiction sociale à lire de toute urgence." L'EXPRESS
"A mettre absolument entre toutes les mains, enfants, ados, parents... lecteurs !" LIRE
 
Mon avis: Du fait de ses 44 pages seulement, ce roman d'anticipation ne suit pas exactement le schéma habituel, ce qui lui donne assez d'originalité, et en plus, il est abordable pour les lecteurs qui n'aiment pas les gros pavés.
Quant au sujet, il nous fait bien sûr réfléchir à l'état de la société et ce vers quoi elle pourrait tendre, ce qui est propre au genre bien entendu.
Je le conseille à tous, bien que son nombre réduit de pages puisse frustrer des lecteurs plus affamés.

Blaze, de Stephen King

Quatrième de couverture:
Colosse au cerveau ramolli par les raclées paternelles, Clay Blaisdell, dit Blaze, enchaîne les casses miteux. Son meilleur pote, George, lui, est un vrai pro, avec un plan d'enfer pour gagner des millions de dollars : kidnapper le dernier-né des Gerard, riches à crever. Le seul problème, c'est qu'avant de commettre le "crime du siècle", George s'est fait descendre. Mort. Enfin, peut-être... Ce suspense mené en quatrième vitesse, vrai roman noir, rappelle le meilleur de Jim Thompson ou de James Cain. Un inédit de King / Bachman miraculeusement retrouvé.
Un roman noir de la plus belle eau, dans la lignée de James T. Farrell ou du Steinbeck des Souris et des hommes. Puissant, émouvant...
Booklist.
Mon avis: On voit tout de suite que ça a été écrit par Bachman et pas par King, comme il le dit lui-même dans la préface, mais c'est tout de même très bon.
C'est bien la première fois que, dans une histoire de kidnapping, je suis pour le kidnappeur. On est encore ici dans une histoire où la vie s'acharne toujours sur le même pauvre type, et on ne peut donc que s'attacher à lui, encore plus que dans pas mal d'autres histoires...
Quant à la fin, elle nous laisse un sourire amer, alors même qu'on se dit que ça n'aurait pas pu se terminer autrement...
Du très bon Stephen King!

Nina Volkovitch, de Carole Trébor (3 tomes)


Titres des différents volumes :
- La lignée
- Le souffle
- Le combat
 

Quatrième de couverture du premier tome :
UNE ADOLESCENTE, UNE MISSION, UN DESTIN
Envoyée à l'orphelinat de Karakievo parce que ses parents sont considérés comme des "ennemis du peuple", Nina Volkovitch a fait le serment de s'enfuir et de retrouver sa mère, emprisonnée dans un goulag en Sibérie. Mais comment s'enfuir d'un tel lieu quand on a quinze ans, et qu'on en paraît douze ? Ce qu'elle ne sait pas, c'est que sa mère a pris soin de dissimuler de précieux indices pour l'aider à s'échapper, mais aussi pour lui révéler les dons particuliers qu'elle possède sans le savoir. Car Nina est la descendante des Volkovitch, une illustre famille qui détient des pouvoirs aussi prodigieux que terrifiants. Et c'est elle, Nina, qui représente le dernier espoir face à un ennemi plus menaçant que la dictature soviétique...

www.gulfstream.fr

Mon avis: Alors, normalement, je parle de l'ensemble des livres, mais là je me sens obligée d'y aller au cas par cas avant de donner un avis généralisé...

La lignée est un roman très agréable à lire, les personnages sont très attachants et ont une personnalité très intéressante, qui plus est dans ce pays à cette époque. La Russie sous le "Petit Père du Peuple" n'est d'ailleurs à mon sens pas assez illustrée dans la littérature jeunesse en France, chose qui rend cette trilogie originale, rafraichissante et très instructive. C'est donc cette ambiance qui est instaurée dans le premier volume très ben écrit et très prenant.
Le souffle reste dans cet esprit bien sûr, mais la lecture est trop rapide, car finalement il ne se passe pas grand-chose, et il y a même quelques petites longueurs par-ci par-là.
Du coup, on se lance dans Le combat en se demandant comment il est possible que Nina mette en marche et réalise tout ce qu'elle a à faire en un seul volume restant. Et en fin de compte, on se rend compte à la fin que certaines choses auxquelles ont pensait assister se feront sans nous, après la fin de la trilogie. Cependant, cela ne crée pas trop de frustration et laisse plutôt la place à l'imagination avec une fin plus ou moins ouverte. Malgré tout, on retrouve comme dans le deuxième volume une alternance entre des passages un peu longuets où il ne se passe pas grand-chose et d'autres où l'action est trop rapide. D'ailleurs, l'affrontement final arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, d'autant que j'avoue ne pas avoir bien compris en détails tout ce qu'il se passait pendant la bataille, car il y a certaines choses qui sont restées floues concernant la manipulation des anges, mais peut-être que c'est moi qui avait loupé quelque chose dans les explications préalables... :D

Malgré donc quelques petits défauts de rythme surtout, la trilogie est resté un plaisir à lire, et je vous la conseille fortement, ne serait-ce que pour la situation dans laquelle elle se place.

Comme une tombe, de Peter James

Quatrième de couverture:
Mauvaise blague : Michael se retrouve dans un cercueil six pieds sous terre avec du whisky et une revue érotique pour son enterrement de vie de garçon. Les heures passent, personne ne vient le chercher, la fiancée s'inquiète et fait appel à Roy Grace. Pour le localiser, l'inspecteur n'a qu'une seule piste : les témoins du mariage, tous morts dans un accident de voiture...
 
"(...) un romancier anglais redoutablement efficace." P.B. - Zurban
 
Cet ouvrage a reçu le prix du Polar du festival de Cognac
 
Mon avis: Un très bon thriller assez original et bien sympathique.
Une seule chose m'a dérangée, et c'est le nom de famille du flic... L'auteur l'appelle plus souvent par son nom que par son prénom, et donc pendant le premier tiers du bouquin, à chaque fois que je lisais "Grace", je pensais qu'on parlait d'une fille avant de réaliser qu'il s'agissait de l'inspecteur. Ensuite, pendant le second tiers, à chaque fois que je voyais un prénom de fille, au contraire, je pensais à un homme. Et sur la fin, tout est rentré dans l'ordre ; j'avais pris l'habitude.
Voilà, c'est plus une anecdote cocasse qu'un vrai défaut, mais je tenais à vous en faire part! :D