Quatrième de couverture:C'est
un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras
une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le
vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il
s'appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son
pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras
l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur
Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le
vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.
P.C.
L'abandon, la mémoire, le regard sur l'autre habitent [...] ce troublant roman.
Des thèmes que Philippe Claudel explore ici avec une intensité poignante.
Delphine Peras, Lire.
Un récit aussi bref que brûlant dont les braises ne s'éteignent pas, le livre refermé.
Philippe Jean Catinchi, Le Monde des livres.
Mon avis:
Eh bien... grâce à ce livre, je peux dire que je commence l'année sur
un coup de cœur! La douceur, la tendresse des personnage, face à la
violence de la situation, de l'histoire ; tout cela est poignant. De
plus, le récit est raconté à la troisième personne, mais au présent, ce
qui ne fait que renforcer le tout.
Quant à la fin... waouh, je ne m'y attendais pas!
Seul
reproche : la toute fin (les trois dernières pages), je trouve ça un
peu dommage (je ne peux malheureusement pas en dire plus sans spoiler).
Mais
malgré tout, je garde un très bon souvenir de ce court roman qui ne m'a
pas laissée indifférente (loin de là même), et que je conseille à tous!